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Voiture connectée : PSA attire les développeurs sur la santé et le bien-être

« La voiture connectée n’est pas une chimère, elle existe déjà », indique Thomas Quartier, responsable du département développement et opération pour les services connectés chez PSA. La marque ombrelle de Peugeot et Citroën travaillent depuis quelques années sur ce thème, avec par exemple des boîtiers permettant d’appeler les urgences et d’envoyer des SMS en cas d’accident.

Fort des remontées d’information de ces boîtiers, PSA a organisé plusieurs hackathons en France et en Chine. Mais le constructeur, et plus particulièrement sa division véhicules et services connectés, a décidé de passer la vitesse supérieure en ouvrant son premier programme à destination des développeurs. « Nous avons appris beaucoup avec les hackathons, mais il faut maintenant ouvrir la porte un peu plus et plus longtemps aux développeurs », assure Thomas Quartier. Baptisé, PSA Group for Developer, ce programme donne accès à deux éléments : un jeu de données et des outils technologiques.

Données virtuelles et composants Bluemix

En matière de données, PSA va proposer des données virtuelles issues de véhicules de test. Ces derniers sont en nombre limités, « mais, à l’avenir, on peut imaginer équiper plus de voitures dans une logique de co-innovation », explique le responsable. Les données disponibles sont de plusieurs ordres : télémétrie, maintenance et corrélation (position GPS, kilométrage, état du moteur sur température d’huile, vitesse moyenne, consommation instantanée, vitesse du moteur, etc). Car l’objectif du programme est de voir émerger des applications autour de la santé et du bien-être pour la voiture connectée. « Il y a beaucoup de discussions autour de l’aspect technologique de la voiture connectée et autonome, mais peu de travaux sont réalisés autour de l’impact sur le conducteur : qu’est-ce qu’il va faire dans la voiture ? comment lui indiquer une panne ou un dysfonctionnement ? », constate Thomas Quartier.

Et c’est là qu’intervient le deuxième élément, la plateforme mise à disposition par PSA pour les développeurs repose sur l’offre PaaS Bluemix d’IBM. Ce qui donne aux développeurs inscrits un accès aux différentes briques (dans une limite de 2000 euros) de la plateforme, comme les modules cognitifs de Watson ou les composants météo de Weather Channel.

Si cette opération séduit les développeurs, PSA prévoit d’ouvrir un peu plus les vannes en matière de données. « Il faudra alors contractualiser la relation et pourquoi pas rentrer dans un mode d’incubation de start-up par exemple », poursuit Thomas Quartier. Un point d’étape sera fait d’ici la fin de l’année pour analyser le succès du PSA Group for Developer. Il est envisagé de reconduire l’opération pour 6 mois.

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crédit photo@syda production-Shutterstock

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