Microsoft a beau afficher une sérénité à toutes épreuves, les faits sont là. Le vol de 13,5 millions de lignes de code de Windows 2000 et NT4, et sa mise à disposition sur les réseaux, serait une véritable catastrophe pour l’éditeur.
Ce vol remet en question toutes les procédures de sécurité qui entourent la protection des codes sources de ses produits, des joyaux inestimables pour Microsoft. C’est tout un système, fort complexe, qu’il faudra revoir. Le FBI, la police fédérale américaine, s’est mobilisée sur l’affaire. Elle enquête pour savoir comment le vol a eu lieu et par qui. Mais comme pour les virus, la traque de l’auteur du larcin et de sa mise en ligne prendra beaucoup de temps. Et les chances d’aboutir sont minces. Le travail des hackers facilité Par ailleurs, le risque de voir apparaître des Windows alternatifs existe même s’il est minime. Les lignes de codes dérobées ne représentent qu’une petite partie de la source du programme, 600 Mo sur 80 Go, mais la possibilité existe. Mais le vrai risque concerne la sécurité des utilisateurs. Si Microsoft martèle qu’il n’y a pas de risques, les experts disent le contraire. Avec des informations sur le code de Windows, le travail des pirates pour attaquer l’OS va être facilité. D’ailleurs, les codes mis en ligne recèlent des commentaires sur l’exploitation de telle ou telle faille! Ainsi, des failles encore inconnues, des bugs non observés… pourraient être repérés et utilisés par des hackers pour créer de nouveaux virus et rendre Windows encore plus vulnérable qu’il ne l’est déjà.
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