La filiale jeux-vidéos de Vivendi Universal est un boulet. Le groupe a bien essayé de la vendre à plusieurs reprises: en vain. Aujourd’hui, VU opte pour une autre méthode, plus brutale.
Un plan de restructuration a été annoncé, il implique la suppression de 350 emplois en Amérique du Nord, soit un tiers des effectifs. Les licenciements devraient être bouclés dans les deux mois qui viennent. VU Games ajoute néanmoins que sa filiale de jeux PC Blizzard Entertainment n’est pas affectée par ce plan social. Pourtant, avec l’arrivée d’un nouveau directeur général, Bruce Hack, il s’agissait de redynamiser l’entreprise. En janvier dernier, il promettait « une grande opportunité de croissance pour Vivendi ». Et d’ajouter que Vivendi était prêt à investir pour favoriser la croissance de son ativité jeux vidéo. « Vivendi a de l’argent et il est clair qu’il en dépensera s’il y a des bonnes opportunités de croissance », avait-t-il dit. Les choses ne se sont visiblement pas passées comme prévu. Au premier trimestre, l’activité de VU Games s’est repliée de 17% à 77 millions d’euros tandis que la perte d’exploitation était multipliée par 2,2 à 45 millions d’euros.
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