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Watson IoT : IBM choisit Munich comme siège mondial

IBM annonce avoir choisi la ville de Munich, en Bavière, pour implanter le siège mondial de son activité dédiée à l’Internet des objets, Watson IoT. Plus important investissement d’IBM en Europe depuis ces deux dernières décennies, selon Big Blue, ce centre regroupera quelque 1 000 développeurs, consultants, chercheurs et designers et servira aussi de laboratoire d’innovation pour les ingénieurs et data scientists afin de développer « des solutions à l’intersection de l’informatique cognitive et du IoT ».

Rappelons que la division Watson IoT, dont la création a été annoncée en mars dernier, bénéficiera d’un financement de 3 Md$ sur 4 ans. En plus du centre munichois, Big Blue va ouvrir huit autres implantations dans le monde : trois en Asie (Beijing, Tokyo et Séoul), trois aux Etats-Unis (Massachusetts, Caroline du Nord et Texas) et une seconde implantation en Allemagne (Boeblingen). Pour partie, le prisme germanique des investissements d’IBM s’explique, au moins officiellement, par un partenariat avec Siemens, dans la construction. « En réunissant gestion des actifs et analytique d’un côté avec une connaissance technique approfondie de la façon dont les immeubles fonctionnent, Siemens rendra les opérations de ses clients sur leurs constructions plus fiables, plus économiques et soutenables », explique Matthias Rebellius, le directeur général de Siemens Building Technologies.

Des API pour Watson IoT

En parallèle de ces implantations, Big Blue dévoile quatre familles d’API facilitant l’accès à ses technologies Watson pour l’Internet des objets. Elles permettent d’exposer les services de langage naturel, de Machine Learning, d’analyse d’images ou de vidéos et d’analyse de texte.

Rappelons que la stratégie d’IBM vise à exploiter ses technologies cognitives (Watson) pour tirer parti, dans le Cloud, des vastes quantités de données que crée l’Internet des objets. Big Blue donne ainsi quelques exemples des applications qu’il envisage. Comme un technicien de maintenance capable d’interagir avec le système en central via de simples questions posées à voix haute, Watson se chargeant de corréler les récents événements intervenus sur l’équipement en question et de déterminer la cause probable de l’alerte lancée par l’opérateur. Ou encore comme l’analyse d’incidents mentionnés par les clients de façon non structurée (centres d’appel, réseau sociaux…) afin d’isoler très tôt un problème potentiel sur un produit.

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Crédit photo : DW labs Incorporated / Shutterstock.com

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