Pour gérer vos consentements :

Western Digital taille ses disques durs pour le big data

Western Digital est formel : les nouveaux besoins inhérents à l’exploitation du big data ont des implications non négligeables sur les architectures de stockage.

Face à l’explosion des volumes de données semi-structurées, les entreprises, jusqu’aux PME mettant en oeuvre des configurations NAS,  des applications de sauvegarde ou encore des environnements répliqués de grande capacité, révisent leur approche traditionnelle pour y intégrer les problématiques d’analyse et de traitement optimal de l’information.

Les défis du datacenter

Paramètre prévalent sur le poste de travail, la course à la densité reste d’actualité à l’autre extrémité de l’infrastructure. Mais au-delà de cette logique d’accroissement de capacité combinée à la réduction de l’empreinte des composants, les défis dans le datacenter s’expriment aussi en termes de performances, de fiabilité, d’efficience énergétique et de tolérance de la montée en charge, notamment dans le cadre d’installations cloud.

La mémoire flash répond à ces problématiques, mais elle reste onéreuse à déployer, avec des coûts initiaux supérieurs au stockage magnétique, plus propice à l’extension des ressources à un faible coût par gigaoctet. C’est dans cet esprit que s’inscrit la nouvelle série WD Se, composée de trois références, toutes des disques durs de 3,5 pouces (7200 tours/minute), de 2 à 4 To sur interface SATA à 6 Gbit/s, pour des tarifs de 149,99 à 289,99 euros TTC, incluant 5 ans de garantie standard.

Une plate-forme propriétaire

Inspirés des gammes WD RED et Re/Xe destinées respectivement aux serveurs de stockage personnels et aux environnements SAN/DAS, les WD Se embarquent une plate-forme propriétaire : double processeur, correction des vibrations linéaires et liées aux rotations des plateaux, actionneur à deux phases pour améliorer la précision des têtes, sécurisation de l’axe du moteur…

C’est cet argument de fiabilité qui prévaut face aux disques durs orientés « consumer ». Mis en application dans l’infrastructure de Western Digital avec la technologie Apache Hadoop, les Se tirent tout de même leur épingle du jeu en termes de consommation électrique (9,1W en écriture et 9,5 W en lecture ; 8 W au repos) et de niveau sonore, à 34 dBA durant les opérations de recherche.

—— A voir aussi ——
Quiz Silicon.fr : le vocabulaire du cloud

Recent Posts

Le Réseau interministériel de l’État, sujet à dépendance

La Cour des comptes appelle à formaliser et à professionnaliser certains aspects du RIE, tout…

11 heures ago

Etalab en position de faiblesse au sein de la Dinum

La Cour des comptes attire l'attention sur le risque d'affaiblissement d'Etalab, privé, ces dernières années,…

13 heures ago

Une Dinum « balbutiante » sur l’open data et les logiciels libres

Missions historiques de la Dinum, l'ouverture des données publiques et la promotion des logiciels libres…

15 heures ago

Pour son premier LLM codeur ouvert, Mistral AI choisit une architecture alternative

Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…

1 jour ago

Microsoft x Inflection AI : l’autorité de la concurrence britannique lance son enquête

L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…

2 jours ago

Thomas Gourand, nouveau Directeur Général de Snowflake en France

Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…

2 jours ago