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Wily (CA) vole au secours de SOA

Avec les architectures SOA (Service oriented architectures), la promesse du tout communicant ferait vite oublier qu’une informatique existante ressemble le plus souvent à une usine à gaz.

Pourtant, les premiers capharnaüms applicatifs pointent déjà leur nez. En attendant, il n’est pas toujours possible de faire autrement? C’est pourquoi des solutions de gestion des performances peuvent apporter un éclairage salutaire, en mesurant les performances et en détectant l’origine des problèmes.

Spécialiste de la gestion des performances applicatives, vous lancez SOA Manager qui surveille les services Web de bout en bout. Quelles différences ?

Tout d’abord, avec SOA Manager, nous intervenons dans un environnement non maîtrisé et instable, ou coopèrent de multiples applications et systèmes. En environnent applicatif classique, le temps est très court. Par exemple, il importe de maîtriser les délais dans le cadre d’une transaction de paiement ou de retrait bancaire. Avec SOA, le temps devient plus complexe, car on ne connaît pas forcément la réactivité ni les modes de gestion transactionnels des applications externes avec lesquelles on interagit.

De plus, une application SOA peut combiner des transactions synchrone et asynchrone. Par exemple, si un vendeur Fnac vérifie le crédit Finaref d’un client via un service Web, le temps de réponse est aléatoire, ou peut ne pas répondre. C’est pourquoi nos solutions doivent aujourd’hui pouvoir aussi agir en fonction du contenu des transactions, pour vérifier -par exemple- le respect des priorités en fonction d’un montant.

Autre difficulté : l’absolue nécessité de travail sur une informatique en production. Dans la résolution de problèmes, nous nous proposons toujours de réduire au maximum les 80 % de temps passés à chercher d’où vient le problème. Or, dans un contexte SOA, il importe de travailler sur l’environnement en production, et non en test. En effet, difficile de gérer et mesurer les performances en simulant les applications d’un tiers !

Jusqu’où cette solution peut-elle automatiser ses traitements ?

Par défaut, SOA Manager reconnaît les services Web existants et génère une cartographie des services Web, qui permet de surveiller les niveaux de performances attendus. Bien entendu, l’entreprise cliente adapte ensuite les rapports et analyses existants pour les adapter à es besoins et ses exigences.

Des rapports préformatés sur l’environnement permettent de comprendre ce qui se passe. SOA Manager auto-apprend (en fonction de l’environnement spécifique dans lequel est installé) afin restituer des calculs de mesures sur les données les services Web? correspondant aux demandes les plus courantes. Mais là encore, tout cela est personnalisable.

Ces logiciels d’analyse et de surveillance sont souvent complexes à installer?

Notre spécificité repose justement sur la simplicité de déploiement. La solution s’installe très simplement en deux parties : le logiciel client agit comme console de management et s’installe en vingt minutes, le déploiement des agents sur le serveur ne nécessite que deux à trios heures pour être opérationnel. Et dès le lendemain, l’entreprise peut obtenir et analyser les résultats de ces quelques heures de surveillance informatique. Des rapports et analyses qui permettent de détecter les anomalies et de repérer d’où peut venir la panne.

Quel besoin en formation nécessite ce type de logiciel ? Et quelles sont les personnes concernées ?

Les formations sur Wily Introscope (composant de base de SOA Manager) se déroulent sur cinq jours, et le public compte des spécialistes impliqués dans les diagnostics systèmes de type WebSphere et Weblogic, des développeurs, des personnels du support?

Sous quel mode est commercialisé SAO Manager ?

SOA Manager est vendu en fonction du nombre de processeurs serveur dédiés au serveur d’applications.

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