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Windows Server mis à jour deux fois par an comme Windows 10

L’unification de l’écosystème Windows est en marche pour Microsoft. Après avoir habitué le grand public d’une mise à jour deux fois par an pour Windows 10, c’est au tour des entreprises de subir le même traitement. Dans un post sur le blog technet, Microsoft indique que la révision semestrielle s’effectuera au printemps et à l’automne, dans un programme appelé Semi-annual Channel. Chaque révision comprendra un support pendant 18 mois. Cet alignement dans la cadence des updates « répond à une demande des clients qui, dans un contexte de transformation numérique, veulent aller plus vite et donc disposer des dernières fonctionnalités », assure  Erin Chapple, responsable de Windows Server chez Microsoft. Elle ajoute que « c’est surtout vrai pour ceux qui servent de conteneurs et de micro-services ».

Ce changement ne concerne pour autant pas tout le monde. Microsoft sait qu’il avance sur un terrain sensible. Les entreprises sont plus frileuses à intégrer des mises à jour régulières, car toute modification peut avoir un impact sur la production. L’éditeur mise sur la flexibilité, « en permettant de sauter un des udpdates semestriels pour attendre la prochaine mise à jour ».

Windows Server Standard et Datacenter avec Software Assurance éligibles

Les candidats aux mises à jour semestrielles sont les détenteurs d’une licence Windows Server Standard et Datacenter couverts par le programme Software Assurance. Ceux ne disposant pas de cette couverture ne pourront pas prétendre aux deux mises à jour annuelles. Microsoft ajoute les clients intégrant des images Windows Server sur le Cloud Azure ou d’autres fournisseurs de Cloud. Les possesseurs d’une licence LTSC (Long Term Servicing Channel) ne sont pas éligibles au Semi-Annual Channel et continueront de bénéficier de révisions majeures tous les 2 ou 3 ans. Le support de ce programme reste le même 5 ans avec des extensions possibles.

Avec cette annonce, Microsoft en profite pour donner quelques détails sur Nano Server. Il s’agit d’une version allégée de Windows Server spécialement adaptée pour les conteneurs et le Cloud. A son lancement en avril 2015, Ce mini OS Windows Server se voulait 93 % plus compacte que la mouture classique de l’OS et dispose d’une surface d’attaque beaucoup plus limitée, permettant ainsi d’éliminer 92 % des bulletins de sécurité et 80 % des redémarrages.  La cure d’amaigrissement continue, car Erin Chapple indique que « la taille de Nano Server a été réduite de 50% pour baisser le temps de démarrage et accroître la capacité des conteneurs ». Cette option minceur supprime quelques fonctionnalités comme le front-end graphique et certaines tâches liées à l’infrastructure.

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