Le déploiement du correctif pour Zerologon entrera bientôt dans sa deuxième phase. Microsoft vient de le rappeler.
La première phase est en cours depuis le 11 août 2020. Elle implique la mise à jour des contrôleurs Active Directory. Objectif : sécuriser les connexions Netlogon avec les machines jointes à chaque domaine.
C’est effectivement dans ce protocole que réside la faille. Plus précisément au niveau de son schéma d’authentification (voir notre article « Zerologon : cette faille critique met à mal Active Directory »).
En l’état, le patch sécurise Netlogon sur les machines Windows, les comptes fédérés et les contrôleurs de domaine (y compris ceux qui ne fonctionnent pas sous Windows). Il ajoute aussi deux éléments. D’une part, une stratégie de sécurité qui permet d’autoriser la connexion de machines vulnérables. De l’autre, une clé de registre binaire avec laquelle on peut activer un mode « enforcement ».
Ce mode sera activé par défaut au démarrage de la phase 2, le 9 février prochain. À partir de là, les connexions Netlogon avec toute machine non conforme seront bloquées, sauf si on ajoute une exception via la stratégie de sécurité susmentionnée. La clé de registre deviendra inopérante.
Microsoft aura donc donné six mois aux organisations concernées pour identifier les machines problématiques – non équipées de Windows ou alors d’une version plus prise en charge – en repérant, dans les logs de contrôleurs de domaine, l’avertissement 5829. Et tenter de les assainir… ou s’en débarrasser.
Microsoft recommande de ne pas accorder d’exceptions aux machines qui disposent de privilèges de niveau admin. Et rappelle que Windows Server 2008 SP2 n’est pas vulnérable. La raison ? Il n’utilise pas la même technique de chiffrement pour les identifiants Netlogon.
Pour développer une version 7B de son modèle Codestral, Mistral AI n'a pas utilisé de…
L’Autorité de la concurrence et des marchés (CMA) britannique ouvre une enquête sur les conditions…
Thomas Gourand est nommé Directeur Général pour la France. Il est chargé du développement de…
Pour dissuader le CISPE d'un accord avec Microsoft, Google aurait mis près de 500 M€…
Pour réduire la taille des mises à jour de Windows, Microsoft va mettre en place…
De l'organisation administrative à la construction budgétaire, la Cour des comptes pointe le fonctionnement complexe…