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Atos repousse l'offre de l'Etat sur le rachat de ses actifs stratégiques

Publié par Philippe Leroy le - mis à jour à

Atos indique avoir fomulé une nouvelle offre et souhaite poursuivre les discussions.

Un simple conflit de calendrier. C'est la raison invoquée par Atos pour rejeter l'offre de l'Etat français pour l'acquisition potentielle des activités "Advanced computing, mission-critical systems et cybersecurity products" de son activité BDS.

Cette offre « reçue le 12 juin et révisée le 30 septembre, a expiré le 4 octobre, sans que les parties ne soient parvenues à un accord .» indique Atos. Aucune information sur le montant de cette offre n'a été communiquée.

Du côté du ministère de l'Economie, on évoque avoir « pris bonne note d'une nouvelle proposition formulée par Atos, et (on) étudiera dans les prochains jours, en lien avec la société, de nouveaux schémas d'opérations d'acquisition de ces activités.».

Atos fait-il monter les enchères ?

Atos chercherait-il à faire grimper le prix d'acquisition des activités sensibles de BDS ? L'option ne peut pas être écartée d'autant que l'ESN parle d'une « proposition alternative envoyée (...) afin de poursuivre les discussions relatives au périmètre visé »

Dans ce contexte, les deux parties ont en revanche confirmé que l'Etat bénéficiera, d'ici la fin de l'année, d'une action de préférence dans Bull SA. Une mesure censée renforcer sa capacité à préserver ses intérêts souverains qui avait été accordé contre un prêt de 50 millions €.

Cette opération fait partie du plan de restructuration de l'ESN validé en juillet dernier par un groupe de banques et de créanciers obligataires ont accepté le financement du plan de restructuration pour 1,675 milliard €.







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