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CeBIT: IBM et SAP montrent la portabilité d'applications en 'cloud'

Téléporter des applicatons en temps réel entre plusieurs groupes de serveurs distants interconntés en « nuage »?  C'est possible. Ca marche. Oui mais

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CeBIT: IBM et SAP montrent la portabilité d'applications en 'cloud'

Les deux géants profitent de la formidable vitrine du Salon CeBIT de Hanovre (ouvert jusqu'au 8 mars) pour faire la démo d'une application concrète du programme 'Réservoir' financé par l'Union européenne et piloté par IBM.

Ce programme est sous-titré « Virtualisation des services et des ressources sans barrières« . Il est financé à hauteur de 17 millions par l'U.E.

Dans ce cadre de recherche appliquée, IBM Research et SAP ont, en toute logique, poussé le concept jusqu'au « cloud computing« , en train de devenir très à la mode, même si certains analystes (cf. le Gartner) ou certains DSI s'interrogent sur sa pertinence et sur les risques qu'il peut faire encourir.

En avant-première, les deux partenaires (alliés pour des co-développements de ce genre depuis 1999) braquent le projecteur sur une démo : ils montrent la mobilité ou déplacement en temps réel ('live') d'applications SAP entre plusieurs « nuages » de serveurs Power6 d'IBM interconnectés à distance.

Le 'cloud computing' est défini ici comme « une approche émergente d'infrastructure partagée, dans laquelle de larges sous-ensembles ('pools') de systèmes serveurs sont interconnectés pour apporter des services IT« .

C'est une réponse aux « défis que rencontrent les entreprises : la grande complexité de 'datacenters' qui continuent leur expansion, les coûts croissants de l'énergie et le besoin d'adapter dynamiquement l'allocation des ressources informatiques face à des charges de traitement et à des priorités métiers toujours changeantes« .

« Des applications peuvent être déplacées de façon souple à travers des serveurs distants quelle que soit leur localisation ; - ce qui fait de notre réalisation une technologie clé pour le traitement en « nuage« , explique un responsable de SAP.

« Dans les environnements constitués de 'nuages', des prestataires de servicesauront besoin de fournir aux entreprises l'accès à des services à travers le nuage. Ces prestataires auront besoin d'être compétitifs en performances et en qualité de service - et ainsi le nuage futur aura besoin de supporter la mobilité d'applications à travers des centres de données dispersés, tout en améliorant les performances« , explique un communiqué commun.

« Avec 'Réservoir' notre objectif est d'apporter des technologies « nuage » qui permettront la livraison de services IT efficients en termes d'énergie et sans frontières, des services qui sont tirés par la demande actuelle de maintenir des coûts compétitifs » explique Dr Yaron Wolfsthal, 'senior manager' Technologies systèmes au sein du labo IBM Research à Haifa (Israel), où la technologie a été conçue.

Il s'agit donc de montrer la « réalité du cloud computing' en déplaçant des applications à travers des réseaux disparates, interconnectés, afin d'optimiser le 'load balancing' (répartition de charges) sur des serveurs distants.

Dans cette démo, la migration de charges de traitement SAP à travers le 'nuage' est supportée par des serveurs Power6 d'IBM, de telle sorte que les utilisateurs font fonctionner différentes applications séparées sur différentes machines virtuelles , appelées des « partitions logiques » , sur le même serveur.

La fonction « mobilité des partitions en 'live' installée sur ces serveurs IBM permet donc le déplacement d'une partition d'un serveur vers un autre serveur au sein du datacenter, sans interruption de l'application.

Les retombées sont tangibles, estiment IBM et SAP: il y a bien une utilisation optimisées des systèmes, une amélioration de la disponibilté de l'application et des économies d'énergie.

Au bilan, la configuration fonctionne, l'interopérabilité entre des systèmes Power6 d'IBM fonctionne. Oui mais pas d'infos sur les temps de réponse, sur les performances ni sur l'interopérabilité avec des systèmes tiers. Pas encore de benchmark chiffré.

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