L'entreprise du sud de la France signe un partenariat avec Keynectis. Objectif : s'engager sur la sécurité des puces et la signature électronique.

Créée en 1995, la société NIS continue de proposer des solutions de sécurisation dans le secteur des puces informatiques. Elle affiche une bonne santé financière; elle annonce le lancement d'une clé chargée de sécuriser la signature électronique, mais aussi de K.SSL, un certificat SSL de sécurisation des échanges Internet.

La société annonce avoir commercialisé pas moins de 4 millions de cartes à puce et affiche un chiffre d'affaires de 2,2 millions d'euros. Afin de poursuivre son développement, NIS annonce doubler son capital en passant de 150.000 euros à 300.000 euros. Cette augmentation de capital servira notamment à financer des acquisitions dans les prochaines années.

NIS fait donc le choix d'un partenariat avec Keynectis, donc deux solutions proposées. Le K.SSL ou certificat SSL de la sécurisation des échanges internet mais aussi Ksign, une clé USB capable de sécuriser des signatures électroniques.

Philippe Salerno, co-fondateur et directeur général de NIS, confie sa position: « Souvent les projets de sécurité ne sont pas connectés entre eux. Un fait étrange alors qu'il y a une demande croissante des projets. Les tendances prochaines vont de la vente de lecteurs et de cartes mémoires haute fidélité mais le marché ira vers des technologies de chiffrement pour le paiement en ligne.»

La société, qui déclare avoir commercialisé pas moins de 250.000 lecteurs en France et 4 millions de cartes à puces, espère donc diffuser très prochainement sa clé USB sécurisée afin de proposer aux professionnels une solution simple de signature électronique sécurisée.

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Sécuriser ses équipements en mobilité comme au bureau

La conférence Storage Networking World ouvre ses portes. Beaucoup d'annonces et au moins une rumeur.

Orlando.- La désormais célèbre manifestation organisée par l'association SNIA (Storage Networking Industry Association) ne désemplit pas. Cette fois encore, les sessions font le plein d'auditeurs ; elles alternent entre des contenus utilisateurs, des tutoriaux de la SNIA, d'analystes ou de fournisseurs. Près de 100 sponsors ou exposants y sont présents. Les grands acteurs sont visibles mais on remarque l'absence de certains, comme Diligent ou Overland Storage qui ne sont ni sponsors ni exposants. Pour Diligent, la rumeur d'un rapprochement avec IBM court toujours.

Parmi les sujets à la mode, poussés par les fournisseurs mais attendus par les clients, figurent la déduplication, la virtualisation, la sécurité, le stockage sur IP, la protection et l'archivage. Ajoutons-y le petit dernier: le « Green Storage« .

La vague de la mise en conformité semble être passée, comme « rentrée dans le rang » : peu de messages propres s'y rapportent.

Cette première journée a été marquée par l'intervention de Larry Boucher, fondateur et CEO d'Adaptec et d'Auspex et plus récemment d'Alacritech, un acteur développant des cartes réseaux IP déportant la charge réseau du processeur vers cet élément périphérique.

Aux dires du fondateur, cette approche serait la meilleure dans un environnement iSCSI, 10GbE (10 giga-Ethernet) où ce fameux TOE (TCP Offload Engine) trouverait toute sa place. L'avenir et les faits parleront.

Parmi les autres sessions intéressantes, citons les cas clients présentés par Isilon ; comme le centre médical Cedar Sinal qui connaît un volume de données en acquisition important et adossé à une quantité colossale générée par les traitements et la visualisation, par Attune Systems pour la virtualisation de l'environnement fichier et l'approche IBM pour le service fichier massif basé sur une couche GPFS étendue. Une grosse déception en termes de contenu fut la session d'IDC dédiée à la prochaine génération de services fichiers. Un désastre - et, en partie, des affirmations fausses. Les prestataires présents n'ont pu que hocher la tête en signe de désaccord.

Le clou de la journée aura été la table-ronde consacrée à la déduplication de données animée par le consultant expert Arun Taneja, et les CTO de Diligent, de Sepaton, de Quantum et de Permabit -ce dernier étant un acteur de l'archivage actif avec son offre CAS. Sur ce même segment de marché, manquaient à l'appel Data Domain, FalconStor, NetApp, ExaGrid, EMC, Symantec ou même Riverbed parmi les quelques autres acteurs de ce segment.

Neville Yates, le CTO de Diligent, était d'ailleurs venu uniquement pour cette table-ronde. La firme n'est ni exposant ni sponsor ici, ce qui a fait enfler la rumeur d'un possible rapprochement avec IBM.

Le débat s'est quelque peu dispersé et s'est crispé sur le conflit quasi philosophique opposant « inline » et « post-processing« , les ratios de déduplication et la réplication. Le sujet est brûlant. La salle était comble et les questions ont fusé notamment une venant de Data Domain qui a insisté sur l'intégrité des données et du procesus en cas de perte de l'entité de déduplication. Data Domain voulait une réponse de chaque intervenant, prenant à témoin toute la salle.

Restent une série d'annonces, dont celles-ci:

- EMC RSA : solution de conformité, contrôle des coûts et gestion du risque, basée sur l'intégration de RSA EnVision et EMC VoyenceControl,

- Ocarina Networks sort de l'ombre et annonce une 'appliance' d'optimisation du stockage orienté fichier et stockage primaire.

Rien n'est mentionné ici mais il semble bien qu'EMC ait fait l'acquisition de WysDM, un petit éditeur d'outil de surveillance et de reporting pour les environnements de backup ou de services fichiers.

( A suivre)

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(*) blogs:

https://filestorage.blogspot.com/

https://continuousdataprotection.blogspot.com/ https://contentaddressablestorage.blogspot.com/

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