Cybersécurité open source : Filigran lève 15 millions €
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Filigran, cybertech spécialisée dans les solutions open source de Threat Intelligence, boucle un tour de série A de 15 millions €.
Distinguée lors du Prix Startup du FIC 2023, Filigran annonce sa première levée de fonds d’un montant de 15 millions €.
« Cette Série A va nous permettre d’accélérer la concrétisation de notre portfolio XTM (1) et de propulser notre entreprise dans une nouvelle dimension. Résolument tournés vers l’international et centrés sur une vision ouverte et open source de la cyber, nous avons dorénavant les moyens d’atteindre plus rapidement nos objectifs. » indique Samuel Hassine, le CEO de Filigran et ancien de l »ANSSI.
L’offre de Filigran comprend notamment deux briques open source assorties d’options de support, d’hébergement et de formation. D’un côté, OpenCTI, plate-forme d’analyse de la menace. De l’autre, OpenBas, pour la planification et la réalisation d’exercices de crise.
Filigran revendique plus de 4 200 organisations utilisatrices (2) de ses solutions, dans le monde entier.
La levée de fonds a été principalement réalisée auprès de Accel. Moonfire Ventures et Motier Ventures, qui avaient participé au tour d’amorçage avec Kima Ventures et CMA CGM Ventures, ont complété le tour de table.
Que va faire Filigran de cet apport financier ? Développer ses solutions XTM (eXtended Threat Management) à l’international avec l’ouverture de filiales aux Etats-Unis et en Australie. La mise en place d’ équipes dédiées à l’Intelligence Artificielle et à l’exploitation des données est aussi au programme.
Créée en octobre 2022, Filigran compte aujourd’hui plus de 40 employés répartis dans toute la France et vise un effectif de 70 personnes à la fin de l’année 2024.
Illustration : © DR
(1) eXtended Threat Management
(2) Marriott, Thales, Hermès, Airbus, Novartis, Bouygues Telecom, ainsi que de nombreuses organisations du secteur public telles que la Commission européenne, l’ENISA, l’ANSSI, le Ministère de l’intérieur, le cyber command de l’Etat de New York ainsi que plusieurs agences fédérales américaines et australiennes