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D'Entra ID à Mistral AI, l'UE scrute Microsoft de toutes parts

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le

En plus de s'intéresser aux relations de Microsoft avec Mistral AI, la Commission européenne examinerait une éventuelle restriction de concurrence avec Entra ID.

Vers une enquête de concurrence sur Entra ID ?

La Commission européenne s'intéresserait en tout cas à ce logiciel et aux pratiques commerciales dont il fait l'objet. Elle aurait sollicité au moins un concurrent de Microsoft. Objectif : comprendre dans quelle mesure il existe, pour les clients Office 365, des barrières à l'achat de solutions alternatives à Entra ID (ex-Azure Active Directory).

Autre élément à avoir retenu l'attention des autorités : l'accord entre Microsoft et Mistral AI. Annoncé cette semaine, il implique notamment un investissement de 15 M€. En échange d'une participation mineure, a assuré l'entreprise française.

Microsoft lui-même a minimisé cet apport financier... dans le contexte que l'on sait. En l'occurrence, l'oeil que de multiples régulateurs ont sur un autre investissement : celui dans OpenAI. En décembre, l'autorité de la concurrence britannique a ouvert une enquête. Ça bouge aussi aux États-Unis, à l'initiative de la FTC.

L'UE examine quant à elle une éventuelle soumission aux règles sur les fusions. Elle scrute plus globalement « certains accords » entre de grands acteurs du numérique et des développeurs / fournisseurs d'IA générative. Les parties intéressées ont jusqu'au 11 mars pour faire part de leurs observations.

Apple également sous examen
Dans le cadre de sa mise en conformité avec le DMA (Digital Markets Act), iOS ne prendra plus en charge les PWA (applications web progressives). C'est-à-dire la possibilité d'« installer » des sites web sur l'écran d'accueil en les faisant bénéficier de fonctionnalités telles que le fenêtrage individuel, les notifications et le cache local.
Apple invoque des motifs de sécurité, liés notamment à l'obligation d'ouvrir le système à d'autres moteurs de rendu que WebKit. La semaine dernière, l'UE européenne lui a adressé - ainsi qu'aux développeurs iOS - une demande d'informations complémentaires.

À lire en complément :

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Photo d'illustration © Michael Kappel / CC BY-NC 2.0

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