Fleur Pellerin: bilan d'une VRP de la « French Tech » au CES de Las Vegas
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
La ministre Fleur Pellerin et le président du Medef, Pierre Gattaz, ont mis en avant les atouts de la « French Tech », de ses entreprises et de ses clusters lors du CES 2014. Objectif : convaincre les investisseurs américains également courtisés par l'Allemagne et l'Angleterre.
L'édition 2014 du Consumer Electronics Show de Las Vegas, a été l'occasion pour Fleur Pellerin, ministre chargée des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, et Pierre Gattaz, président du Medef, de promouvoir la « French Tech ». Ce label a été lancé fin novembre 2013 pour donner plus de visibilité internationale aux entreprises innovantes et aux clusters français.
De la start-up française Withings à la VoD U.S. Netflix
Lors du CES, la ministre et l'industriel n'ont pas manqué de saluer les 90 entreprises high-tech françaises présentes sur le salon, dont les start-up Withings, Netatmo, Kolibree et Sculpteo. Ils ont également rencontré des dirigeants américains, de Microsoft à Cisco en passant par Netflix, et son patron Reed Hastings, avec lequel des négociations sont en cours pour une implantation en France.
« Je dis aux entreprises étrangères tout l'intérêt qu'elles ont de choisir la France, qui permet d'avoir un accès stratégique à l'Afrique et au Maghreb », a expliqué la ministre citée dans Les Échos.
La French Tech veut attirer l'investissement américain
« Il faut des investissements américains », a déclaré Pierre Gattaz mercredi 8 janvier lors d'une conférence en présence de dirigeants d'Ubifrance, organisation publique de soutien à l'export d'entreprises françaises, et de l'Agence française pour les investissements internationaux (Afii). Reste à convaincre les États-Unis d'investir dans la French Tech.
Sur ce terrain, la France, qui veut doter Paris « d'un étendard visible comme on en voit à Londres avec Tech-City », entre en concurrence avec d'autres pays d'Europe, comme l'Allemagne et l'Angleterre, au droit du travail plus souple. « On peine parfois à convaincre, peut-être parce que nous envoyons des signaux contradictoires », a reconnu Fleur Pellerin.
« Les interrogations qui reviennent souvent concernent la flexibilité du travail, l'intervention de l'État dans l'économie ou la taxe à 75 %. J'explique [aux entreprises étrangères] la réalité des finances publiques et leur montre tous les dispositifs avantageux que nous avons aussi », a ajouté la ministre. On pense notamment au crédit impôt recherche (CIR) et au dispositif jeune entreprise innovante (JEI), renforcés par la loi de finances 2014.
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