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Free Mobile, blanchi par l'Arcep

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Les obligations de Free Mobile en matière de déploiement de son réseau sont remplies, indique l'Arcep, qui a procédé à des tests. Des résultats déjà contestés.

Sous la pression des syndicats des opérateurs, L'Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) a décidé de faire un point sur le réseau des quatre opérateurs mobiles, dont Free Mobile. L'objectif était ici de voir si le nouvel opérateur respectait bien ses engagements.

Aucune anomalie ne semble avoir été détectée du côté du nouvel arrivant, expliquent nos confrères d'ITespresso.fr. « À la date du 31 janvier 2012, Free Mobile remplit ses obligations réglementaires, avec un taux de couverture de 28 % de la population, grâce à l'utilisation de 735 sites ouverts commercialement », peut-on lire dans un communiqué diffusé hier après-midi.

« Par ailleurs, il a été constaté que le déploiement de ce réseau se poursuit, ce que confirme le nombre de demandes d'implantations d'antennes déposées à l'Agence nationale des fréquences et le nombre d'antennes déclarées en service auprès de cette agence. »

Au regard de l'autorisation attribuée, Free Mobile devait atteindre à l'échéance du 12 janvier (correspondant au lancement commercial de ses offres) une couverture d'au moins 27 % de la population de la France métropolitaine.

Une situation embrouillée

L'autorité de régulation des télécoms rappelle ce que tout le monde sait déjà : en théorie, le service Free Mobile est disponible sur le territoire métropolitain au travers, d'une part, du réseau 3G déployé en propre, et, d'autre part, d'une prestation d'accès en itinérance (roaming) auprès d'Orange France.

Alors pourquoi des opérateurs concurrents, des syndicats d'opérateurs et même Orange évoquent une surexploitation du roaming d'Orange au détriment du propre réseau de Free Mobile ? Cela reste troublant.

L'Arcep précise tout de même qu'une distinction entre le « respect des obligations de déploiement » et « la qualité de service » doit être admise. Sur le premier volet, l'Arcep soutient mordicus : « Free Mobile respecte l'obligation de déploiement d'un réseau 3G dans des conditions conformes à son autorisation ». Notez toutefois que la validité des tests a d'ores et déjà été contestée par les syndicats.

Crédit photo : © swisshippo - Fotolia.com

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