Pour gérer vos consentements :

Google : l'Europe sur le point de clore son enquête antitrust

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

La Commission européenne mettrait bientôt un terme à l'investigation ouverte en 2010 à l'encontre de Google dans la recherche et la publicité en ligne. La firme échapperait ainsi au bras de fer juridique qui risquait de se conclure par une amende record.

Google serait prêt à conclure un accord qui mette un terme à l'enquête antitrust ouverte en novembre 2010 par la Commission européenne dans le domaine de la recherche et la publicité en ligne, rapporte Reuters. La firme américaine éviterait ainsi une longue bataille juridique qui risquait de se conclure par une amende pouvant atteindre des milliards de dollars.

Vers un règlement amiable

Mi-janvier, le commissaire en charge de la concurrence Joaquín Almunia avait exhorté Google à saisir « la dernière opportunité » pour parvenir à un règlement amiable. « Nous avons besoin de plus [de garanties] », expliquait le commissaire, qui avait déjà haussé le ton fin décembre. (Lire : Antitrust : Bruxelles exhorte Google à saisir sa « dernière chance »).

Depuis, la firme américaine accusée d'abus de position dominante et pratiques anticoncurrentielles par ses rivaux aurait présenté une nouvelle proposition, la troisième, jugée « bien meilleure » par Bruxelles. La Commission s'intéresse surtout aux liens mis en avant par Google lors l'une recherche verticale pour assurer à ses services « un traitement préférentiel ». Mais aussi à l'utilisation par ses soins du contenu de ses concurrents.

Il semble que Google et l'Europe soient prêts à s'entendre avec ou sans l'approbation des concurrents du groupe. Google, à l'inverse de Microsoft et Intel, échapperait ainsi au bras de fer juridique, voire au versement d'une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d'affaires annuel mondial.  Une décision est attendue « dans les prochains jours ou dans quelques semaines au plus tard », d'après une source proche du dossier citée mercredi 29 janvier par Reuters.

En complément :

Antitrust Europe : ce que propose Google

La rédaction vous recommande