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IoT : Qowisio prête allégeance à Lora et Sigfox à l'Italie

Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le

Qowisio rejoint la Lora Alliance et opérera son protocole aux côtés de sa technologie UNB. Sigfox en profite pour investir l'Italie.

La Lora Alliance compte un nouveau membre. L'association qui réunit un consortium d'industriels et d'opérateurs autour du protocole LoraWan de radio fréquence à basse consommation longue distance pour opérer l'Internet des objets (IoT) vient d'accueillir Qowisio dans ses rangs. La start-up angevine, qui a intégré la Cité de l'objet connecté en juin dernier, rejoint des acteurs comme Cisco, Sagemcom, Semtech, Kerlink, Bouygues Telecom ou encore IBM parmi la vingtaine de membres contributeurs du projet.

Surtout, Qowisio adopte ainsi le protocole Lora et va ainsi intégrer à ses antennes la technologie développée par Semtech. Une technologie qui fait de plus en plus l'unanimité, notamment auprès de Bouygues Telecom, Orange ou Sagemcom en France. Lora viendra s'ajouter au protocole propriétaire de la start-up développé à partir de la technologie UNB (Ultra Narrow Band). Une multiplicité de l'offre susceptible de répondre au mieux aux besoins des clients.

Une approche multi protocoles

« Notre objectif est d'offrir le meilleur réseau : UNB, LoRa et à l'avenir déployer notre propre technologie 5G cellulaire, explique le président de Qowisio Cyrille Le Floch. Les batailles technologiques sont à mes yeux inutiles. Nous sommes sollicités par plusieurs centaines de startups qui hésitent à s'engager dès aujourd'hui sur une seule technologie. Après avoir exploré séparément les solutions Sigfox et LoRa, ces start-ups recherchent une solution qui ne les engage pas à l'avenir dans une impasse technologique. Qowisio sécurise leur approche et leur offre une solution interopérable quasi immédiate. »

Une approche multi protocoles également partagée, depuis ses débuts en 2010, par M2ocity qui opère 1,5 million d'objets aujourd'hui, essentiellement des compteurs d'eau de Veolia en France dans le cadre des services de télérelevé à distance. Mais c'est bien Sigfox que pourrait viser Qowisio. La start-up toulousaine, qui a défrayé la chronique en début d'année avec une levée de fond de 100 millions d'euros, s'appuie également, et exclusivement pour l'heure, sur la technologie UNB. Et comme Sigfox, Qowisio se déploie avant tout à l'international. L'entreprise créée en 2009 opère ses réseaux dans 29 pays à l'étranger, en Afrique, Moyen-Orient, Amérique du Sud, Europe de l'Est. Elle a levé 10 millions d'euros en juin dernier en vue de lancer son premier réseau IoT en France.

Sigfox en Italie

De son côté, Sigfox vient d'annoncer le déploiement de ses services en Italie. L'entreprise de Ludovic Le Moan vient de signer un partenariat avec l'opérateur local EI Towers. Sa filiale IoT Nettrotter se chargera de commercialiser l'offre de connectivité de Sigfox et du développer l'écosystème national. L'Italie s'inscrit comme l'un des marchés les plus dynamiques d'Europe pour les objets connectés avec pas moins de 7 millions de connexions M2M aujourd'hui. « En abaissant radicalement le coût et la consommation énergétique des objets connectés, le réseau Sigfox permettra à Nettrotter d'installer et d'opérer très rapidement une infrastructure dédiée à l'IoT sur l'ensemble du territoire italien », assure Carlos Lambarri, PDG de Nettrotter. L'Italie constitue le dixième pays connecté au réseau de la start-up française avec le Royaume-Uni, le Danemark, le Luxembourg, l'Espagne, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique, les Etats-Unis et, bien sûr, la France. Sigfox revendique 5 millions d'objets connectés sur son réseau à ce jour.

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