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Les dépenses télécoms des PME vont baisser, selon l'Idate

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Les services mobiles et la donnée ne parviennent plus à endiguer les pertes de la téléphonie fixe, souligne l'institut d'études

Depuis plusieurs mois, les petites et moyennes entreprises françaises sont les chouchous des opérateurs télécoms et des équipementiers. Géants et petits acteurs multiplient les offres dédiées : centrex IP, convergence voix-données, mobilité. Il faut dire que les PME et TPE constituent un réservoir de croissance important face à la saturation du marché grand public par exemple.

Néanmoins, le marché des PME/TPE est difficile, on ne s'adresse pas à elles comme aux grands comptes. Les acteurs ont dû adapter leurs discours en mettant en avant l'usage et non pas la technologie. D'où une croissance peut-être plus lente que prévue, souligne la 5e enquête de l'Idate sur le marché des PME/TPE de 0 à 250 salariés (menée auprès de 800 entreprises métropolitaines).

« Autant de perspectives qui engagent à une connaissance opérationnelle fine de cette cible et de ses besoins TIC », explique l'Idate.

Les TPE/PME françaises, de 0 à 250 salariés, représentent un marché potentiel global de 3,4 millions d'entreprises et de quelque 13 millions d'actifs et un marché des services télécoms de près de 11,2 milliards d'euros en 2006 (33% du marché total) pour un marché attendu de 10,3 milliards d'euros en 2011.

L'Idate table donc sur une baisse sensible des investissements télécoms. Mais ce repli est avant-tout causé par la chute du fixe. « A l'horizon 2011, le marché des services de télécommunications sera en régression, les services mobiles et la donnée ne parviennent plus à endiguer les pertes de la téléphonie fixe », explique l'étude.

Pour l'institut, la dynamique positive sur le marché de l'équipement informatique et mobile profite prioritairement aux ordinateurs portables et aux téléphones mobiles évolués et dynamise le marché de l'Internet mobile.

Par ailleurs, si la diffusion des solutions de VoIP est encore limitée, elle va rapidement se généraliser pour concerner plus d'une PME sur 2 à 5 ans.

Equipementiers et opérateurs auront compris le message. Si globalement, les investissements baissent, les besoins restent importants. Et de nombreux marchés restent très porteurs. Ainsi, la pénétration de nombreux services reste très faible dans ces entreprises : le taux n'atteint pas 60% pour les accès DSL, il est inférieur à 20% pour les PABX et ne dépasse pas 5% pour les IPBX (standards et communications hébergées).

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