Orange Business renforce son offre d'IA générative

Après le lancement d'Alfred, un LLM développé par LightOn, en mars dernier, Orange Business annonce une nouvelle solution d'IA générative baptisée Live Intelligence.

Ce chatbot, accessible en mode SaaS, agrége plusieurs modèles de langage d'OpenAI, de Mistral AI, de Meta et de Google. Résolument orienté "métier", il propose une variété de prompts "pré configurés" pour répondre à des besoins courants en entreprise. Parmi les exemples cités, on retrouve des usages fréquents tels que " analyser ou résumer un document, extraire les informations importantes d'une chaîne de mails, aider à la rédaction d'un compte-rendu de réunion, préparer un ordre du jour, un entretien, ou encore éditer un article."

Si la cible de clients visée n'est pas restrictrive, la proposition de Live Intelligence semble néanmoins plus adaptée à des ETI ou des PME qui ne disposent pas de ressources IT pour gérer le support de solutions GenAI en interne.

Grosse concurrence sur les chatbots "métier"

Avant sa commercialisation en France, et bientôt en Europe dixit Orange Business, Live Intelligence a été testée in vivo par plus de 50 000 salariés du groupe de Télécoms. Côté administration, la solution permet de contrôler le choix des LLM utilisés, le nombre d'utilisateurs actifs et un tableau de bord de la consommation. La solution est hébérgée sur une infrastructure en Europe, gage d'une meilleure protection des données, selon l'ESN.

Orange Business ne communique pas encore le prix par utilisateur pour Live Intelligence. Un élément qui sera crucial pour affronter des solutions de chatbot intégrées comme Copilot ( dans Microsoft 365), Gemini ( dans Google Workspace) ou encore AgentForce ( dans Salesforce).

Live Intelligence s'appuie sur un projet dénommée Dinootoo que le département R&D du groupe Orange a documenté sur son site Hello Future quelques jours avant son lancement officiel.

« L'acte fondateur de Dinootoo est la sécurité. Il a fallu sécuriser la solution de bout en bout d'un point de vue technique mais aussi contractuel, afin de nous assurer que les fournisseurs de modèles et d'infrastructures ne réutilisent pas nos données.» explique Joachim Fléchaire, VP AI Tools & Technology chez Orange.