Marc Dollois, nouveau directeur général de VMware France
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Marc Dollois est nommé à la direction générale VMware France. Il succède à Olivier Savornin qui avait pris son poste en mai 2021 au moment où VMware s'émancipait de Dell.
En pleine procédure de rachat par Broadcom, VMware annonce la nomination de son nouveau directeur général pour la France : Marc Dollois.
Entré en 2015 chez le spécialiste de la virtualisation comme responsable de compte, il a évolué dans différentes fonctions commerciales en France et en Europe. Précédemment, il avait passé quatre ans chez HP.
Marc Dollois succède à Olivier Savornin qui avait pris son poste en mai 2021 au moment où VMware s'émancipait de Dell.
Une nouvelle ère sous le signe du Cloud...et de Broadcom
En attendant l'accord des régulateurs, le rachat de VMware par le géant des semiconducteurs spécialisés dans les fonctions réseau et télécom suscite l'inquiétude des clients.
En France, le Cigref l'a exprimée publiquement.
« Le Cigref et d'autres associations professionnelles européennes ont alerté la Commission européenne sur les risques de pratiques abusives auxquels ce rachat pourrait conduire, compte tenu de la situation dominante de VMware sur les services de virtualisation, et des pratiques contractuelles et commerciales observées par les clients de Broadcom. » explique le réseau de DSI de grandes entreprises et administrations françaises.
Et de poursuivre : « Bien qu'elle soit en position dominante sur le marché de la virtualisation, la société VMware ne semble pas s'adonner à des pratiques pouvant être qualifiées d'abusives, et les membres du Cigref clients de VMware n'ont pas manifesté de difficultés quant aux relations commerciales et contractuelles qu'ils entretiennent avec cet éditeur. »
L'appréciation du Cigref est à l'exacte opposée concernant son probable acquéreur : » À l'inverse, la société Broadcom est considérée par la plupart de ses clients comme un acteur agressif, multipliant des pratiques qui pourraient être qualifiées d'abusives et de déloyales. »
Et de redouter des augmentations de prix et des changements contractuels au regard des expériences vécues suite au rachat de de CA Technologies (18,9 milliards $ en 2018) et de la division sécurité de Symantec ( 10,7 milliards $ en 2019).
Avec ses acquisitions, Broadcom revendique désormais une place de choix dans le logiciel à destination des entreprises avec 45% de son chiffre d'affaires.