Microsoft réagit à la plainte d'Opera
Après quelques jours de flottement, Microsoft a donc réagit officiellement à la plainte déposée devant la Commission européenne par Opera Software au sujet d'Internet Explorer, intégré par défaut à Windows. Un vieux contentieux.
Le discours de la firme de Redmond ne change guère, il faut dire que le groupe est rodé, ce n'est pas la première fois qu'il est attaqué pour abus de position dominante, n'est-ce pas ? Pour le n°1 du logiciel, intégrer d'office IE facilite la vie du consommateur. « Nous pensons qu'inclure un navigateur dans le système d'exploitation profite aux utilisateurs », explique-t-il.
Par ailleurs, Microsoft explique une fois encore qu« Internet Explorer est une partie intégrante de Windows depuis plus de 10 ans et il prend en charge de nombreux standards du Web ».Traduction : Windows et IE seraient indissociables. Ce qui reste à prouver.
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Surtout, Microsoft souligne que le contexte actuel permet au consommateur de choisir. Ce n'est pas faux. Avec le haut débit, l'accès aux alternatives (Opera, Firefox, Flock) existe et la montée en puissance de Firefox le prouve.« Les utilisateurs et fabricants de PC restent cependant libres de choisir le navigateur qu'ils souhaitent employer ».Pour autant, la part de marché d'Opera reste désespérément basse.
Reste que la Commission européenne, allergique à toute position dominante, risque de se pencher une fois plus sur cette question. Rappelons que Microsoft a déjà été lourdement condamné par Bruxelles, notamment pour avoir intégré par défaut le lecteur Media Player à Windows XP. Bruxelles veut à tout prix éviter le syndrome Netscape, étouffé par Internet Explorer dans les années 90.
En attendant l'ouverture d'une procédure, Opera a reçu le soutien de l'Open Forum Europe. Ce dernier explique ne pas être surpris par cette plainte.
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