Opera Max compresse le streaming musical
Opera Software vient de mettre à jour son application Opera Max, qui permet de réduire la consommation de bande passante sur les smartphones Android. Petites limites de ce logiciel, il ne fonctionne qu'en IPv4, n'est pas compatible avec les tablettes et n'intervient pas sur les connexions chiffrées (HTTPS, SSL).
L'application est en mesure de compresser texte, photos, vidéos (YouTube et Netflix) et maintenant musique, sur un grand nombre de services web. Elle est même en mesure de bloquer l'accès au réseau pour certaines applications. De quoi réduire la consommation de bande passante en arrière-plan. et les fuites de données.
L'éditeur étend aujourd'hui le support des offres de streaming musical, avec le support de YouTube Music, Pandora, Slacker, SoundCloud, Gaana et Saavn. Les flux MP3 et MP4 sont recompressés en AAC+, avec à la clé une réduction de la taille des transferts (mais aussi une inévitable perte en qualité). Le gain peut atteindre les 50 %.
Un modèle commercial qui reste flou
Opera Software rentabilise-t-il son service via l'exploitation des données de navigation des internautes ? « Opera Max n'analyse ni ne stocke de données privées », est-il expliqué sur la fiche d'Opera Max. Toutefois, dans la FAQ de ce service, aucune information ne confirme ce point.
La page de l'éditeur dédiée au traitement des données privées ne donnera pas plus d'indications, Opera Max n'étant pas cité. Les conditions appliquées à Opera Turbo devraient toutefois rester proches de celles employées pour Opera Max. La firme évoque ici une collecte des adresses IP et une analyse des données de navigation après agrégation et anonymisation. Du classique donc.
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