Oracle affiche un 1er trimestre en pleine forme, avec +20% de marge
Larry Ellison a encore trouvé bonne raison de prendre la parole -juste après le recrutement, fort discuté, de Mark Hurd, l'ex-p-dg de HP viré il y 5 semaines. Les résultats du 1er trimestre fiscal d'Oracle (à fin août) affichent des scores plus que rassurants, et nettement supérieurs à ceux attendus.
Le chiffres d'affaires bondit de presque 50% (+48%) ) à 7,5 milliards de dollars (5,05 milliards, l'an passé), alors que les prévisions étaient à 7,2 milliards.
Le résultat net bondit à 1,4 milliard de dollars, soit un gain de 27 cents par action, en croissance de +20% par rapport à 2009, même période.
Selon les dirigeants d'Oracle, ces bons chiffres traduisent les progrès qu'a fait le cumul des ventes de logiciels (autour des bases de données, notamment) et celles des serveurs de Sun Microsystems, un an à peine après l'acquisition du constructeur/éditeur de Solaris, Java.
Des chiffres rassurants tandis que l'on continue de s'interroger sur le positionnement d'Oracle. Cf. article : 'Tribune: Evolution d'Oracle vers NCR ou IBM?')
Oracle parle explicitement du succès de son expansion dans le 'hardware'. Ce 1er trimestre fiscal affiche de solides ventes dans les nouveaux produits logiciels et une croissance des revenus de la maintenance et du support technique.
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« Clairement, nous sommes extrêmement satisfaits de nos chiffres du 1er trimestre« , a commenté Safra A. Catz, président CFO d'Oracle, désormais secondé par Mark Hurd.
Et ce n'est pas tout. Pour le 2è trimestre (à fin novembre), les dirigeants d'Oracle prévoit le maintien de cette croissance, entre +42 et +47%. Ces chiffres prennent en compte, bien sûr, la consolidation de ceux de Sun désormais totalement intégré, comptablement parlant.
Samuel Palmisano, IBM Corp.: 'La vraie menace, c'est Oracle et non pas HP' Les investissements, ca paie, tout autant que l'audace. C'est, en substance, le message de Larry Ellison le tonitruant patron d'Oracle, qui peut, à raison, se réjouir de bons résultats trimestriels portés par l'absorption de Sun Microsystems. 'HP est tombé derrière la courbe technologie (...) HP avait l'habitude d'être une société inventive. (...) IBM n'aurait jamais payé ce que HP a payé pour acheter 3PAR Inc', souligne-t-il.. 'Mais ils n'avaient pas le choix. Hurd a tout coupé en R&D'. A l'inverse, le boss d'IBM considère Oracle comme une plus grande menace. 'Oracle investit', insiste-t-il. Certes, mais HP a bel et bien fait de la croissance externe... quitte à payer cher, parfois. Alors, où est l'erreur? Lire aussi : Tribune '3PAR rime avec miliards' |
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