Oracle voit son bénéfice net 2012 progresser de 17 %
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Encore à la peine sur le marché du hardware, mais toujours efficace dans le logiciel d'entreprise et les bases de données, Oracle a généré sur l'exercice fiscal 2012 un bénéfice net de 10 milliards de dollars, en progression de 17 %.
Oracle a annoncé dès lundi, et non jeudi comme il était prévu initialement, avoir généré un bénéfice net de 10 milliards de dollars sur l'ensemble de son exercice fiscal 2012, soit une progression de 17 % sur un an (norme GAAP). Quant au chiffre d'affaires du groupe, il a atteint les 37,1 milliards de dollars, soit une hausse annuelle de 4 %.
Sur le seul quatrième trimestre de l'exercice, clos le 31 mai, le chiffre d'affaires a progressé d'un petit 1 % pour atteindre les 11 milliards de dollars. Le bénéfice net a augmenté pour sa part de 8 % par rapport à la même période de l'an dernier, pour atteindre les 3,5 milliards de dollars, ou 82 cents par action.
Le software en hausse, le hardware en baisse
La croissance des résultats du groupe est portée par les licences de logiciels. En tenant compte des effets de change, les ventes de nouvelles licences ont progressé de 7 %, à 9,9 milliards de dollars sur l'ensemble de l'exercice 2012. Par ailleurs, les mises à jour de licences et le support produit ont augmenté de 10 % à 16,2 milliards de dollars.
Sur le marché du hardware professionnel, où s'active Oracle suite à l'acquisition en janvier 2010 de Sun Microsystems, les ventes de serveurs et systèmes de stockage ont généré 3,8 milliards de dollars sur l'année. Elles ont néanmoins chuté de 16 % à 977 millions de dollars au 4e trimestre.
Globalement, ces résultats satisfont Wall Street, mais ils ne peuvent faire oublier les dissensions qui existent au sein de la direction de l'entreprise. Opposé à Mark Hurd, président et administrateur d'Oracle, sur des sujets stratégiques tels que le rachat de Sun ou encore le bras de fer judiciaire entre HP et Oracle, Keith Block, directeur des ventes du groupe en Amérique du Nord, a ainsi quitté précipitamment l'entreprise.