STMicroelectronics et Rambus règlent leurs différends
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le groupe européen de semiconducteurs ST et la société américaine Rambus étendent leurs accords de licence et mettent un terme à leurs différends de propriété intellectuelle.
L'américain Rambus, qui gère un important portefeuille de brevets dans les contrôleurs et mémoires, a mis un terme au bras de fer l'opposant au groupe franco-italien de semiconducteurs STMicroelectronics.
Le nouvel accord signé entre les deux parties clôt « toutes les actions en justice en cours ». Il étend, par ailleurs, les accords de licence existants et engage ses signataires « à étudier de nouvelles possibilités de collaboration », ont indiqué les deux parties lundi 17 juin.
FD-SOI et système de sécurité intégré
Dans le cadre de l'accord ST/Rambus, l'entreprise américaine va accéder à l'environnement de conception utilisant la technologie silicium sur isolant totalement déplétée (FD-SOI - Fully depleted silicon-on-insulator) de STMicroelectronics. Rambus peut ainsi tirer profit des atouts de la technologie FD-SOI en 28nm et inférieurs - comme la consommation réduite d'énergie - pour ses interfaces mémoire de nouvelle génération.
De son côté, STMicro a obtenu de Cryptography Research, Inc. (CRI), la division sécurité de Rambus, des termes solides de contrat de licence. Ceux-ci autorisent ST à déployer sur une plus large gamme de produits le système de sécurité CryptoFirewallT conçu par CRI, ainsi que des contremesures pour se protéger d'attaques par analyse de consommation différentielle (DPA - Differential Power Analysis).
Vice-président du groupe convergence numérique de ST, Gian Luca Bertino s'est félicité de la signature d'un accord qui permet d'étendre l'utilisation de la technologie de fabrication FD-SOI et augmenter « le niveau de sécurité des circuits intégrés [de ST] pour décodeurs numériques ».
Les termes financiers de l'accord d'ampleur entre STMicroelectronics et Rambus restent « confidentiels ».
Voir aussi
Dossier Silicon.fr - STMicroelectronics, ce géant méconnu des semiconducteurs