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Sécurité : Atos contribue au projet européen COSMIC - CBRNE

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Le groupe de services IT Atos contribue au développement du système COSMIC de détection des menaces chimiques dans des conteneurs maritimes.

Le groupe français de services du numérique Atos multiplie les alliances stratégiques. Sa participation active au projet européen COSMIC en témoigne.

Dans le cadre du programme Horizon 2020 pour la recherche et l'innovation, le projet est doté d'un financement européen de 3,5 millions d'euros. Plus de 350 000 euros de contribution européenne revenant à Atos, par le biais de son entité espagnole.

Le projet est en cours de développement. Il porte sur la création d'un système d'inspection et de détection par capteurs de composants CBRNE (chimiques, biologiques, radiologiques, nucléaires et explosifs) introduits dans des conteneurs.

Il vise, par extension, à lutter contre la menace terroriste, le vol et la contrebande. L'Union européenne et ses partenaires redoutant l'introduction clandestine de composants CBRNE dans des conteneurs et des véhicules aux abords des ports maritimes et aux frontières.

Quel rôle pour Atos ?

« System Analytics & User »

Atos, via sa filiale espagnole, pilote le groupe de travail « System Analytics and User ».

Le groupe est en charge du développement du système COSMIC. Il doit analyser les sorties des dispositifs et capteurs utilisés, et d'autres informations issues de sources externes.

Le logiciel et les algorithmes vont donc à la fois gérer capteurs et données.

L'ensemble doit permettre « l'inspection rapide d'un grand nombre de conteneurs et de véhicules », a expliqué le groupe par voie de communiqué. Une inspection en trois étapes (primaire, secondaire, ciblée) est prévue. Seuls les conteneurs « non suspects » devant être libérés rapidement afin de poursuivre leur parcours.

Ce projet de recherche a débuté à l'automne 2018 pour une durée de 30 mois.

Il implique neuf partenaires :

Outre Atos, les entreprises Lingacom, qui coordonne l'ensemble du projet COSMIC, et SEADM (Sociedad Europea de Análisis Diferencial de Movilidad) sont engagées. Trois instituts de recherche le sont aussi : Technion et l'université Ben Gourion du Néguev en Israël, ainsi que le Conseil supérieur espagnol de la recherche scientifique (CSIC).

Enfin, trois administrations utilisatrices (douanes néerlandaises, police nationale israélienne et Guardia Civil espagnole) sont représentées.

(crédit photo © Egorov Artem / Shutterstock)

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