Serveurs Windows ou Linux? Comment Renault F1 marient les deux...
En matière de serveurs, innovation et performances ne riment pas nécessairement avec uniformisation ou vision unique. Le fait de chercher à faire des économies et à rationaliser son datacenter n'implique pas de tout concentrer sur une seule plate-forme au nom de la sacro-sainte virtualisation!
L'étude conduite il y a quelques mois déjà par le Club CRIP sur les serveurs(*) a clairement montré que le paysage « serveurs » des entreprises reste diversifié et donc « multiple », surtout suite à la vague -pour ne pas dire le ras-de-marée- des serveurs X86, qui se confirme avec la banalisation des processeurs multi-coeurs.
Il a été confirmé que les serveurs de type x-86 (Intel ou AMD) restent les plus petits mais, de loin, les plus nombreux : dans le panel (France), ils représentent environ 70% du parc en nombre. Les plates-formes 'Windows server' demeurent largement en tête mais Linux est déjà fortement présent dans un ratio de 1 à 4.
Les environnements Unix traditionnels (HP-UX, Sun Solaris et IBM AIX.) représentent environ 25% de la base installée en nombre.
Dans les grands comptes, ces serveurs sont certes en périphérie de plates-formes 'mainframe'. Mais ailleurs, on fonctionne en grappes de serveurs, avec une forte tendance à la virtualisation.
Présentation et débat « live »
Ce mercredi 23 septembre, à 11 heures en direct sur le Web, une table ronde permettra de revenir sur ces chiffres, avec la participation d'Emmanuel Besluau, consultant (Duquesne Research) qui a contribué à la synthèse de cette étude CRIP. Ce sera l'occasion de vérifier, précisément, où on en est en France dans le processus de virtualisation des serveurs au sein des datacenters - sans oublier le stockage, du reste.
Cette session « live » accueille également le DSI de « Renault F1 Team », Graeme Hackland, qui se déplace, pour l'occasion, à Paris.
Il est prévu qu'il fasse un point sur ses choix où il a privilégié, semble-t-il, la liberté de manoeuvre, la flexibilité, donc la cohabitation entre des plates-formes diverses, mais sans sacrifier les performances, ni la réduction des coûts. Au contraire. Pour se garantir une dynamique de « team » capable de fédérer les différents départements impliqués et de susciter la « créativité », il n'a pas tué l'innovation. L'une des préoccupations qu'il met en avant c'est la difficulté à transformer les innombrables données que l'on traite en « informations » utiles et qui feront que l'on performe au mieux. Il gère une panoplie de serveurs (près de 200?) qui doivent cohabiter le plus efficacement possible -sur les trois plates-formes citées.
En présence de responsables techniques de HP et d'AMD, on ne manquera pas, donc, d'interroger la 'Team F1' de Renault sur ses orientations. Il est intéressant de savoir, par exemple, comment elle vit les contraintes d'espace et de consommation d'énergie? Avec quelles équipes? Très mobiles toujours par monts et par vaux, d'un grand Prix à l'autre.
Ce rendez-vous est confirmé pour ce 23 septembre à 11 h00. Pré-inscription ici (gratuite). Questions ou réflexions sont bienvenues! (merci à ceux, nombreux, qui ont déjà contribué à la préparation de cette session).
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(*) SERVEURS, Analyse et Tendance. Vers les lames et la virtualisation ? Etude du CRIP, en coopération avec Duquesne Research
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