Telecom Italia revient en France
Les marchés ont confirmé ce mardi le rebond de la veille. Les bons résultats des géants des technologies, des indicateurs statistiques optimistes et le repli du prix du pétrole ont permis à quasiment toutes les places de terminer dans le vert.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones a gagné 52,66 points, soit 0,48%, à 11.103,71 et le Standard & Poor's-500, plus large, a pris 7,97 points (0,63%) à 1.268,88. Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 12,06 points (0,58%) à 2.073,90. AT&T a soutenu le Dow et du S&P avec une hausse de 4,21% à 28,95 dollars sur le Nyse. Le premier opérateur télécoms américain a publié un bénéfice trimestriel supérieur aux prévisions. UPS et 3M ont néanmoins pesé sur la tendance en ravivant les craintes de ralentissement de la croissance économique. Scott Davis, directeur financier d'UPS, a noté « beaucoup de signes » de ralentissement de la croissance, tandis que George Buckley, directeur général de 3M, a dit percevoir des signes d'incertitudes pesant sur l'économie américaine. Sur le Nasdaq, SanDisk s'envole de 14,7% à 46,11 dollars. Le fabricant de mémoires flash a publié lundi soir un bond de 36% de son bénéfice trimestriel. Texas Instruments a bondi de 3,99% à 28,95 dollars au lendemain de la publication de résultats vigoureux (+27% pour le bénéfice) et de prévisions rassurantes pour le marché. A Paris, après s'être adjugé 2% lundi, le CAC 40 a clôturé en hausse de 0,37% à 4.933,12 points, sous la conduite porté par le secteur automobile, et de LVMH, dont le chiffre d'affaires semestriel a été bien accueilli. Après leur rebond de la veille, les technologiques ont évoluent en ordre dispersé. Alcatel se replie de -0,35%. STMicroelectronics a perdu 0,33% et Capgemini a encore pris 1,6% à 38,71 à deux jours de son chiffre d'affaires semestriel. Nexans engrenge 13,22% à 55,60 euros après la publication de ses résultats du premier semestre, supérieurs aux attentes de la société. La palme du plongeon revient à Oberthur. Le fabricant de cartes à puce chute de 6,93% à 4,70 euros, après avoir dit anticiper une érosion « significative » de ses marges au premier semestre, entraînant son concurrent Gemalto(-3,33% à 14,50) dans son sillage.
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