Telegr@mmes : IP US, Benioff SAP, Mastercard selfies, Digital Ocean
Publié par Jacques Cheminat
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Marre de suer, fin de l'école, début des vacances, week-end en approche, avant de déconnecter, lisez les télégrammes du soir.
Le registre Internet des noms de domaine américain (ARIN) qui gère les adresses Internet pour les Etats-Unis, le Canada et plusieurs pays des Caraïbes, a activé la procédure Unmet Request Policy. Cela signifie qu'il n'y a plus suffisamment de blocs d'adresses IPV4 pour répondre à la demande. Selon l'autorité, il reste des adresses pour tenir encore deux à quatre semaines. La raréfaction s'est accélérée en raison du développement de la téléphonie mobile et de l'Internet des objets. Il existe peu de solutions : trouver un revendeur d'adresses ou se mettre sur liste d'attente. Une autre alternative est de basculer en IPv6, mais cela demande des investissements conséquents.
Marc Benioff ne manque jamais une occasion de lancer des piques à ses concurrents. C'est au tour de SAP de subir les sarcasmes du CEO de Salesforce. Lors d'une conférence utilisateurs à Munich, il a expliqué avoir proposé aux dirigeants de SAP un partenariat approfondi. Une offre demandée par les clients pour avoir une plus grande intégration entre les solutions des deux acteurs. Taquin, il a expliqué « avoir offert une branche d'olivier à SAP. J'ai discuté avec Bill (Bill McDermott) en lui expliquant que je voulais avoir une relation plus approfondie avec eux. Certes nous sommes concurrents, mais nous sommes aussi partenaires. Mais il a peur de Salesforce ». Cette dernière phrase était un écho à la réponse de Bill McDermott à la question du potentiel rachat de Salesforce. « Aucun intérêt pour SAP », avait-il dit.
La mode du selfie donne des idées aux banques pour s'en servir comme moyen d'authentification pour les paiements. Une solution pas si absurde sur lequel travaille Mastercard au sein d'une application de paiement. La reconnaissance faciale viendrait en complément de la lecture d'empreinte digitale et il n'y aura pas de conservation des visages par la société de carte bancaire. Cette dernière a prévu de faire un test d'ici quelques mois auprès de 500 clients.
Digital Ocean, start-up qui propose des VM low cost, continue de séduire les investisseurs. Elle aurait levé 83 millions d'euros au cours d'un second tour de table. Il y a un an, la société avait récolté 37 millions de dollars auprès d'investisseurs dirigés par Andreessen Horowitz. Digital Ocean a conquis les développeurs avec sa plateforme simple et ses coûts très bas. En un an, le nombre de sites hébergés sur le IaaS de Digital Ocean est passé de 10 000 à 140 000 aujourd'hui. Cela fait d'elle, le troisième hébergeur dans le monde derrière AWS et OVH. La dernière levée de fonds va permettre à la jeune pousse d'accélérer son développement et de partir à la conquête du marché entreprise pour concurrencer Amazon, Google et Microsoft.