Télégrammes : Samsung, Play Store, KasperskyOS, SAP S4/HANA
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
On peut rêver d'un week-end sans tweet de Trump ou sans actualités sur la campagne présidentielle, mais pas sans les télégrammes du soir.
Samsung lance le Chromebook Pro . Pour contrer les Surface de Microsoft, Samsung mise sur les Chromebook pour se refaire dans le domaine du PC. Avec le Chromebook Pro, Samsung accompagne aussi la tendance des PC fonctionnant sous ChromeOS mais en supportant les applications Android présentes sur le Play Store. Le Chromebook Pro s'apparente à un deux en un, avec un châssis en aluminium satiné (une grosse charnière permet de faire pivoter l'écran pour mettre le Chromebook en mode tablette). L'écran tactile de 12,3 pouces accueille une résolution de 2400 × 1600 pixels. Il est équipé d'un processeur Intel Core M3, épaulé par 4 Go de DDR3 de mémoire vive et une capacité de stockage de 32 Go. Le poids est de 1,1 kg. Son prix débute à partir de 449 dollars.
Grand ménage sur le Play Store. Google a décidé de donner un grand coup de balai sur les applications dans le Play Store à celles qui ne respecteront pas une politique de confidentialité valide. Surtout celles qui collectent et traitent des données personnelles. Elles devront avoir au minimum un lien pointant vers des conditions valides dans l'apps et sur la page de présentation sur le Play Store. Les développeurs sont ainsi visés et ont commencé à recevoir des avertissements de la part de Google. Les sanctions sont claires en cas de non-coopération : baisse du référencement dans le meilleur des cas ou éjection du Play Store dans le pire. Ils ont jusqu'au 15 mars pour réagir. Plusieurs millions d'applications sont concernées par ce grand balayage.
L'OS ultra sécurisé de Kaspersky est disponible. Kaspersky a annoncé la disponibilité commerciale de son OS que le fondateur, Eugene Kaspersky, avait présenté en novembre dernier. Tout simplement baptisé KasperskyOS, l'offre vise les systèmes embarqués qui nécessitent un niveau très élevé de sécurité. Il se destine principalement aux équipements réseaux (switchs, routeurs.) des opérateurs notamment, mais aussi aux systèmes industriels (Kaspersky évoque l'automobile) et toutes les infrastructures critiques. Entièrement développé au sein du Kaspesky Lab depuis plus de 15 ans sur la base d'un micro noyau maison (pas de Linux, donc), l'OS promet la «?security by design?» des environnements dès leur conception. Schématiquement l'OS autorise les programmes à n'exécuter que des opérations documentées. Ce qui impose une politique de sécurité stricte qui définit toutes les fonctionnalités documentées dans le développement des applications qui, selon l'éditeur, pourront se faire dans du code « traditionnel ». Une seule erreur dans le code des fonctionnalités bloquera l'exécution de l'application. Autrement dit, du code extérieur injecté dans l'OS sera inefficace. Un principe que les industriels auront désormais tout le loisir de pouvoir vérifier en pratique.
SAP amène l'IA dans son ERP pour le Cloud. Lors d'un événement organisé à New York, SAP a dévoilé une nouvelle version de son ERP dans le Cloud, S/4 Hana Cloud. Rappelons que cette génération d'applicatifs, également disponible sur site, fonctionne uniquement sur la base de données In-Memory du premier éditeur européen, Hana. La dernière livraison de Walldorf intègre notamment des fonctions d'IA, sans toutefois aller jusqu'au bot conversationnel (même si SAP intègre une fonction d'interrogation en langage naturel, appelée CoPilot). Les fonctions de Machine Learning permettront par exemple d'automatiser les fonctions et paramétrages à présenter à l'utilisateur, en fonction de ses actions. Une tendance dans laquelle se pressent tous les autres grands noms de l'applicatif d'entreprise, d'Oracle à Salesforce en passant par Microsoft. Une prochaine mouture de S/4 Hana Cloud devrait également proposer une forme d'intégration de la Blockchain, sur laquelle SAP n'a guère donné de détails pour l'heure. La version Saas de S/4 est mise à jour tous les trimestres par son éditeur, là où son équivalent on-premise doit se contenter d'une montée de version par an.