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iTunes : Bruxelles abandonne son enquête sur les pratiques d'Apple

Publié par Thomas Pagbe le - mis à jour à

La Commission européenne a décidé de ne plus poursuivre Apple. Le géant américain s'apprête à harmoniser au niveau européen l'ensemble des tarifs pratiqué sur iTunes

Apple peut souffler. D'après une information de l'AFP, la Commission européenne a décidé d'abandonner les poursuites engagées à l'encontre de la firme à la pomme. Cupertino a en effet décidé d'aligner au niveau européen l'ensemble des tarifs de son magasin de musique en ligne iTunes.

Bruxelles, qui « n'as pas l'intention de prendre des mesures supplémentaires dans cette affaire » ne peut que se féliciter.

L'action engagée remonte à deux ans. Pour mémoire, une association de défense du consommateur britannique, 'Which ?', avait déposé plainte en 2005 contre Apple au motif qu'il était impossible d'acheter de la musique sur iTunes autre part que dans son pays d'origine.

« Les consommateurs ne peuvent acheter de la musique d'iTunes que dans leur pays de résidence, et subissent donc des restrictions dans le choix de l'endroit où acheter de la musique, et donc aussi dans la gamme de musique accessible et dans son prix « , avait déclaré Jonathan Todd, porte-parole de la Commission.

Résultat, les acheteurs britanniques devaient payer 1,16 euro par titre contre 0.99 centime d'euro pour les Français et les Allemands. D'où la réaction Bruxelles qui, par l'envoi d'une « communication de griefs », avait fait connaître son désaccord. Pour l'organe européen, Apple et les majors violaient ni plus ni moins le droit à la concurrence. Ce dont s'était défendu Cupertino, tout en affirmant sa volonté de créer un magasin unique valable pour toute l'Europe, une volonté qui s'est opposée aux exigences formulées par les maisons de disques.

Aujourd'hui, le litige semble être résolu. L'alignement des tarifs avec d'autres pays européens devrait être mis en place « d'ici six mois« . Un temps qu'Apple devrait mettre à profit pour accorder ses violons avec les maisons de disque en Grande-Bretagne.

De son côté, Steve Jobs, le patron d'Apple, espère que « les maisons de disques adopteront des tarifs paneuropéens« . Ce qui n'est pas encore fait.

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