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Fujitsu

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Fujitsu Technology Solutions vient d'annoncer un plan important d'adaptation et de restructuration. Précisions.

Fujitsu Technology Solutions (FTS), qui opère l'activité de Fujitsu en Europe continentale, au Proche-Orient, en Afrique et en Inde (CEMEA&I), fait savoir qu'il a décidé d'ajuster son modèle économique en accentuant son orientation vers les solutions et services à valeur ajoutée. L'entreprise constate que, dans ce domaine, sa part de marché reste relativement modeste sur la région CEMEA&I (incluant l'Inde), et représente donc un potentiel de croissance.

« Fujitsu accentue sa stratégie de mondialisation en tant que fournisseur de solutions et de services de bout en bout, et renforce ainsi sa proposition de valeur vers ses clients en tant que partenaire stratégique », vient de déclarer, dans un communiqué, Rod Vawdrey, CEO de FTS.

Récemment, le groupe avait effectivement dévoilé ses orientations en matière de services orientés vers le cloud computing (cf. notre article : 'Fujitsu développe ses solutions et services IT sur le cloud').

Afin d'accroître sa profitabilité, la filiale du géant japonais (qui en 2009, a repris son autonomie en rachetant les parts de Siemens) a décidé de coordonner de façon plus étroite la R&D, l'approvisionnement et la fabrication de FTS avec les opérations de Fujitsu au Japon.

Compte tenu de cette nouvelle organisation, FTS prévoit des économies de coûts opérationnels à hauteur de 150 millions d'euros.

Il n'est pas prévu de déplacement des ressources R&D, nous a précisé un porte-parole : « Nous restons fidèles à notre philosophie visant à maintenir localement des moyens R&D, approvisionnement et fabrication, en particulier sur le centre de l'Europe (Augsburg, en Allemagne). Cette implantation nous apporte un avantage compétitif considérable face à nos concurrents : une réelle proximité avec nos clients, une capacité à 'customiser' nos offres et à diminuer les coûts de transport et logistique. »

La proximité étroite de l'usine de Fujitsu Technology Solutions à Augsburg (héritage de Fujitsu-Siemens, créée en 1999) avec la clientèle fidélisée en Europe constitue donc pour le groupe un « réel atout et un avantage compétitif considérable ».

Première filiale hors du Japon

Interrogé ce 15 février, le même porte-parole de FTS nous a précisé :

« Il faut comprendre que Fujitsu analyse de façon continue sa profitabilité et celle de ses lignes de produits.

Parmi les mesures en cours, il s'agira, par exemple, de se réduire l'offre d'entrée de gamme dans les serveurs, un créneau où la concurrence est vive et tire les prix vers le bas, parce que certains constructeurs veulent à tout prix conserver leur part de marché.

À l'inverse, nous allons continuer de nous concentrer sur des lignes de produits comme les serveurs et unités de stockage de haut de gamme, et sur les solutions de datacenter. 

Notre nouvelle orientation fait partie intégrante de l'accélération de la stratégie de mondialisation sur la région CEMEA&I, qui reste la première filiale hors du Japon. »

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Navia, la voiture française sans pilote, fait son show au CES - Actualités - Silicon.fr
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Navia, la voiture française sans pilote, fait son show au CES

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Induct, spécialiste français de la robotique automobile, profite du CES 2014 pour annoncer la commercialisation aux États-Unis de Navia. Et surfe sur l'intérêt généralisé pour les technologies dans l'automobile. Cette navette électrique robotisée, sans chauffeur, a été conçue pour de courts trajets urbains, des campus aux parcs à thèmes.

La voiture connectée est l'une des grandes tendances du CES 2014 de Las Vegas (Lire Automobile : Google passe enfin la marche avant). Surfant sur la vague, Induct, une jeune entreprise française spécialisée dans la robotique automobile et les systèmes embarqués, a fait le déplacement. Ses dirigeants ont fait la démonstration de Navia, véhicule électrique robotisé, sans chauffeur, désormais commercialisé aux États-Unis.

Navia, une navette électrique autopilotée

La navette, qui peut accueillir jusqu'à 8 personnes et se déplacer à une vitesse maximale de 20 km/h, a été conçue comme un « complément aux transports traditionnels, individuels ou en commun, sur le premier ou dernier kilomètre », selon les termes de Pierre Lefèvre, fondateur et directeur général d'Induct. Adapté à de courts trajets urbains, Navia cible donc les campus universitaires, les aéroports, les parkings, les parcs à thèmes et les centres commerciaux.

Navia utilise une solution de cartographie et localisation simultanées (SLAM) et intègre à bord un écran tactile. Le véhicule de 700 kilos est équipé de lasers et capteurs embarqués pour mesurer la distance et éviter les obstacles. Navia peut être pré-programmé avant d'effectuer un parcours ou contacté via un smartphone. Ses batteries lithium polymère se rechargent par induction électromagnétique, sans câble ou intervention humaine.

250 000 dollars l'unité.

« Nous avons testé Navia ces 18 derniers mois en Europe (France, Suisse, Angleterre), en Asie (Singapour) et aux États-Unis », a déclaré à la presse américaine Max Lefèvre, fils du fondateur et directeur marketing de l'entreprise francilienne (Yvelines). « La technologie embarquée de Google est très chère. Nous avons utilisé les capteurs les plus abordables. pour créer un véhicule que nous pouvons vendre », a-t-il ajouté.

Il faut compter 250 000 dollars pour disposer de ce véhicule autopiloté dans le cadre d'un contrat de quatre ans, soit, d'après Max Lefèvre, « de 40 à 60 % moins cher que le coût d'utilisation d'un minibus classique aux États-Unis », rémunération du chauffeur incluse.  En Europe, l'École polytechnique fédérale de Lausanne et le Pôle Santé Sud du Mans ont déjà opté pour Navia. La ville de Lyon est également intéressée. Induct se contente de produire les navettes Navia, la gestion de flotte étant assurée par des partenaires.

Mise à jour : La navette autopilotée française Navya est le fruit de la reprise des actifs d'Induct, en juin 2014, par Navya Technology.

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