4e licence 3G : Bolloré intéressé mais pas tout seul
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Le groupe Bolloré trouvera-t-il un partenaire à la hauteur pour remporter la quatrième licence mobile en France?
Le 1er septembre, lors de la présentation des résultats du premier semestre de son groupe, le milliardaire Vincent Bolloré a affirmé qu'il ne voulait pas faire cavalier seul sur le réseau de la 3G.
« Il n'est pas question que nous y allions seuls, ce n'est pas raisonnable. Si des gens veulent qu'on vienne avec eux et qu'on leur apporte quelque chose, on écoutera, mais pour l'instant personne ne nous a rien proposé », a-t-il déclaré, pendant la conférence.
La course à l'acquisition de la 4e licence n'a pas encore vu s'inscrire officiellement de nombreux concurrents. Il faut dire que son prix, 240 millions d'euros et surtout les investissements nécessaire à la construction du nouveau réseau mobile national, peuvent refroidir les plus petits opérateurs. Pour le moment, seul Iliad, maison mère de Free, a annoncé officiellement son intérêt pour la quatrième licence mobile. Pour le reste, on parle surtout de partenariat, tel que Orascom (opérateur égyptien), souhaitant s'implanter dans l'Hexagone, où vivent plus de 8 millions de Nord-Africains. Une aubaine pour l'opérateur s'il décidait de s'allier au groupe Bolloré.
Les autres prétendants s'appellent Virgin Mobile avec Numericable ou encore Hutchison (groupe chinois). Ils pourraient aussi considérer l'acquisition de cette quatrième licence avantageuse. Mais aucune confirmation n'a été donnée pour le moment. Les opérateurs semblent jouer la carte de la stratégie, à moins de deux mois de date limite de dépôt des dossiers de candidature, fixée au 29 octobre 2009.
De leur côté les ainés de la 3G, Orange, SFR, et Bouygues Telecom ne veulent pas faire la part belle au futur concurrent. Ces derniers ont payé leur licence 619 millions d'euros et voient d'un très mauvais oeil le prix fixé par le gouvernement de cette fameuse quatrième licence pourtant revu à la hausse en passant de 206 à 240 millions d'euros.