Archos se lance dans l'Arnova
Archos profite de sa bonne santé financière pour accélérer son développement dans la zone Asie-Pacifique. La firme française, fondée et dirigée par Henri Crohas, veut faire évoluer son organisation locale, souligne ITespresso.fr.
Arrivée en Chine en 2002 par le biais d'un bureau de représentation, Archos s'y est filialisé en 2006 (Archos Digital Products Trading Shenzhen ou APDT). Une démarche qui venait confirmer sa volonté d'expansion dans cette partie du monde en pleine effervescence économique. Aujourd'hui, APDT s'apprête à changer de nom pour devenir Archos Technology Shenzhen. Le but de l'opération est d'obtenir le statut de « société de technologie » qui lui permettra de bénéficier d'aides de la part de l'Etat chinois et de faciliter une éventuelle introduction en Bourse. Par ailleurs, APDT va renommer sa branche Archos Technology Hong Kong en Arnova Technology Hong Kong). Celle-ci aura vocation à commercialiser des produits Archos en Chine.
Une nouvelle marque que l'entreprise compte bien exploiter en Occident également avec l'annonce à la presse, lundi 28 mars, de trois nouvelles tablettes à bas prix. Les versions 7, 8 et 10 pouces de ses ardoises Arnova (contraction de Archos et Nova) sous Android devraient être proposées entre 99 et 199 euros. Elles seront essentiellement destinées au secteur de la grande distribution et des pays émergeants sous marque blanche (mais avec la référence « Designed by Archos »).
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Néanmoins Henri Crohas compte bien tirer parti de ses développements technologiques sous la marque Archos. Les ingénieurs travaillent ainsi à une série 9 qui supportera la 3G, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent. Tout en maintenant une politique de prix serrés. « Pour nous, le gros du marché se situera en dessous de 300 euros », précise Henri Crohas dans Libération (01/03). Une stratégie qui a permis à l'entreprise de redresser son chiffre d'affaires de 44 % en 2010. Rien qu'en France, selon GfK, Archos a vendu une tablette sur cinq (22 %) au dernier trimestre. Il est vrai que tout le monde ne peut pas s'offrir un iPad à 508 euros.
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