Bourse : France Télécom rassure les investisseurs
Publié par La rédaction le - mis à jour à
Séance du mardi 8 avril : la fin de l'euphorie
Après l'accueil positif lors du lancement de la souscription pour l'augmentation de capital de
France Telecom, le groupe enregistre une nette hausse après s'être engagé dans le placement des titres qui n'ont pas étaient souscrits au 4 avril. La réaction positive des investisseurs permet à France Telecom d'augmenter sensiblement le niveau de sa trésorerie. Le titre progresse de 3,36% à 21,24 euros, et gagne 19% depuis l'annonce de son augmentation de capital. La guerre ne fait plus recette ! Oubliée, la guerre contre l'Irak ? On pourrait le croire, les investisseurs se tournant de nouveau vers leur marché, et fluctuant au rythme des indices et des avertissements. Les nouvelles du front n'auront finalement causé que quelques sursauts sporadiques. La Bourse de Paris marque une pause, et met fin à plusieurs jours d'euphorie. Le CAC40 est reparti à la baisse, encaissant une chute de 1,44% à 2.893, 51 points. A Wall Street, le Dow Jones joue l'étale pessimiste en trébuchant de 0,02% à 8.298,92 points, tandis que le Nasdaq perd 0,47% à 1.383,94 points. Le profit warning de RF Micro, malmène les semiconducteurs Le secteur des semiconducteurs s'est mal orienté, après l'annonce d'un profit warning par le spécialiste des semiconducteurs télécoms RF Micro Device. D'autant qu'elle a été suivi par l'avertissement Microchip Technology. Ce second avertissement du fabricant de puces analogiques en moins de trois semaines a fait dévisser le titre. Du coup, l'indice des semiconducteurs de Philadelphie cède 3,74%, et entraîne Intel à la baisse. Mais c'est surtout le secteur informatique qui plonge, IBM et Hewlett-Packard enregistrant de fortes baisses. Seul le groupe américain EMC, dont il est vrai que l'activité est centrée sur la fabrication de matériel de stockages de données, dont ceux commercialisés par Dell, a progressé à la Bourse de New York, après l'annonce d'un bénéfice attendu pour la publication de ses résultats, le 16 avril. Du coté du Japon, le group NEC a annoncé qui enregistrerait son deuxième exercice consécutif en rouge. Les moins-values boursières et le nouveau système japonais d'imposition, ont entraîné des charges exceptionnelles, qui vont se traduire par une perte nette de 208 millions de dollars au titre de l'exercice clôt à fin mars. Paris joue la pause Le groupe américain Office Depot, numéro un mondial de la fourniture de bureau, et accessoirement plus gros vendeur mondial de cartouches d'encre, va acquérir la filiale vente directe Guilbert du groupe PPR (Pineau Printemps-Redoute), pour 815 millions d'euros. Cap Gemini recule devant la crainte d'une réduction de ses ventes au premier trimestre, imputable à la baisse du dollar, et bien entendu au conflit irakien. Le groupe réalisant le tiers de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis, ce dernier pourrait reculer de 14% à 18%. La filiale Alcatel Space de l'équipementier télécoms Alcatel a signé un contrat de 135 millions d'euros avec l'agence européenne d'exploitation des satellites Euletsat pour la fourniture d'un satellite météorologique. Avenir Telecom a anticipé le remboursement du passif d'Interdiscount. La chaîne de magasins spécialisés dans les télécoms, aujourd'hui sous l'enseigne Internity, avait été reprise en 1999 par Avenir Telecom, qui s'était engagé à rembourser partiellement le passif, avec un étalement de la dette jusqu'en 2007. Contraint par l'accord à ne pas céder les fonds de commerce avant cette échéance, Avenir Telecom, dont le titre est malmené depuis plusieurs mois, se retrouve aujourd'hui en position de force pour déterminer de l'avenir de son réseau de distribution.