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Bourse : les télécoms souffrent de la déception d'Alcatel

La Bourse de Paris se stabilise, New York hésite, et les technos avancent en ordre dispersé, tandis que les télécoms se maintiennent malgré la tourmente

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Bourse : les télécoms souffrent de la déception d'Alcatel

La Bourse de Paris a joué l'étale dans un marché hésitant influencé par l'excès de prudence des places boursières américaines. Le CAC40 a progressé d'un symbolique 0,08% à 3.610,31 points.

Les Banques centrales européennes maintiennent leur taux directeur, sans surprise. Mais la Banque d'Angleterre a relevé son taux de 3,75% à 4%. Du coup, l'euro s'est repris et sa cote est passée au dessus des 1,26 dollar. A New York, Wall Street termine finalement en progression, mais sans imprimer un véritable mouvement haussier. Le Dow Jones gagne 0,24% à 10.495,55 points, et le Nasdaq 0,27% à 2.019,56 points. En France, le moral des consommateurs s'est amélioré en janvier, mais reste tendu, avec un indice qui passe de -25 à -22. En Allemagne, le nombre de chômeurs a été artificiellement réduit de 81.000, avec l'adoption de nouvelles méthodes de comptabilisation, une méthode bien connue de l'autre côté du Rhin ! Enfin, autres chiffres macroéconomiques, le nombre des demandes d'indemnisation au chômage a progressé aux Etats-Unis. C'est plutôt mauvais pour le moral des investisseurs ! Surtout que le niveau de productivité au dernier trimestre 2004 n'a progressé que de 2,7%, alors que les analystes misaient sur 3%. Les résultats d'Alcatel étaient très attendus, en particulier par le secteur des télécoms après la déception de Cisco. Résultat net inférieur aux attentes pour un résultat opérationnel supérieur. Mais ce sont les perspectives à moyen terme qui ont desservi le groupe: elles ont déçu! Et Le titre a perdu 2%. Alstom a mis fin à quatre séances consécutives de baisse. Le titre a repris 8,67%, un mouvement qui pourrait paraître important si le titre n'avait tant perdu, 1,63 euros à la clôture. Bref, la prudence reste de mise. Les charges d'acquisition et de restructuration on pesé sur l'éditeur spécialisé dans l'analyse de données Business Objects, occasionnant une perte nette de 8,6 millions de dollars, malgré que son chiffre d'affaires ait augmenté à 184,2 millions de dollars.

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