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Bourse : tout le monde termine dans le rouge !

Publié par La rédaction le - mis à jour à

Les investisseurs ayant préféré prendre leurs bénéfices à la veille du week-end, tous les marchés se sont repliés pour terminer la semaine sur une forte chute. Les valeurs technologiques ont suivi le mouvement et l'on même accéléré

La

Bourse de Paris a connu sa pire séance depuis le début de l'année, sa baisse en pourcentage, supérieure à 2 % comme partout en Europe, a été la plus forte depuis août 2004 ! La chute a démarré dès l'ouverture. A la veille du week-end, les investisseurs ont pris leurs bénéfices, profitant du sommet enregistré la veille. Mais les places boursières ont aussi été plombées par l'ouverture dans le rouge de Wall Street. Le CAC 40 a plongé de -2,14 % à 5150,45 points. La hausse inattendue du prix des matières premières a relancé les craintes inflationnistes à la Bourse de New York, qui a elle aussi terminé la semaine dans le rouge. Le Dow Jones a perdu -1,04 % à 11.380,99 points et le Nasdaq -1,27 % à 2.243,78 points. Sur la semaine, le CAC 40 a perdu -2,6 %, le Dow Jones -1,7 % et le Nasdaq -4,2 %. Aux États-Unis, l'indice de confiance des consommateurs calculés par l'Université du Michigan, avec un recul à 79 points en mai contre 86 attendus, a fortement déçu les investisseurs. La réduction du déficit commercial américain en mars, plus marquée qu'attendue à 62 milliards de dollars contre un consensus 67 milliards, n'a pas suffi à rassurer les marchés. En revanche, les prix à l'importation ont fortement progressé en avril, de 2,1 %. Le dollar continue de céder du terrain, à 1,2933 dollar pour 1 euro. Au cours de la séance, le billet vert a même touché un plus bas à 1,2956 dollar. Le cours du baril de pétrole brut léger s'est détendu, à 72,00 dollars au Nymex, sans cependant que ce repli soit significatif une tendance. L'Agence internationale de l'énergie (AIE), prenant en compte l'impact attendu de la hausse des prix de l'énergie sur la consommation, a revu à la baisse sa prévision de croissance de la demande pour 2006. À l'inverse de la tendance, le titre de l'éditeur de jeux vidéo Infogrames a gagné 2,90 %, après que son président Bruno Bonnell ait réagi à l'intervention de Ubi Soft, confirmant que des discussions entre les deux éditeurs auraient du sens, même si elles seraient encore prématurées. Les valeurs technologiques ont suivi le mouvement d'un seul élan, à l'exception notable de Infogrames, ainsi que de Unilog qui est resté stable. Elles ont toutes terminé la semaine dans le rouge. Soitec -4,36 %, Iliad -3,49 %, Alten -3,26 %, Steria -3,00 %, France Télécom -2,87 %, Business Objets -2,70 %, Alcatel -2,51 %, Altran -2,51 %, GFI Informatique -2,46 %, STMicroelectronics -2,17 %, Sopra Group -2,11 %, Ubi Soft -1,86 %, Gemplus -1,72 %, Oberthur CS -1,64 %, Axalto -1,39 %, Atos Origin -1,31 %, Capgemini -1,08 %, Dassault Systèmes -0,40 %, Thomson -0,31 %. Les dirigeants de Google conservent le contrôle des décisions stratégiques du groupe. Lors de son assemblée générale, la proposition d'un fonds d'investissement de modifier la structure du capital du moteur de recherche afin de supprimer cette garantie a été rejetée. À Wall Street, à la suite de son assemblée générale qui a rejeté le projet de modification de la structure du capital du groupe, le titre Google a chuté de -3,33 %. Après la publication de son bénéfice trimestriel en baisse de -51 %, le voyagiste en ligne Expedia a fait l'objet de nouvelles recommandations à la baisse des objectifs de cours de banques d'affaires. Le titre a plongé de -26,2 %. Pour les valeurs technologiques, la séance de ce vendredi a été à l'image de la semaine, décevante. Electronic Arts a perdu le -2,68 %, Amazon.com -2,39 %, Adobe -2,18 %, Dell -2 %, Iliad -1,66 %, Intel -1,65 %, Hewlett-Packard -1,23 %, Sun -1,02 %, Apple -0,66 %, Yahoo -0,58 %, Symantec -0,47 %, Microsoft -0,22 %, Applied Materials -0,11 %, IBM -0,08 %. Les valeurs qui ont terminé la semaine dans le vert se sont faites rares, Cisco 1,45 %, Oracle 0,50 %.