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Ce qu'il faut attendre de la SuseCon

Vue de l'intérieur de l'actualité de SUSE, décrite par ses dirigeants : Nils Brauckmann (photo de une), Ronald de Jong, Gerald Pfeifer, Ralf Flaxa et Michael Miller.

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Ce qu'il faut attendre de la SuseCon

C'est aujourd'hui que démarre la SUSECon à Amsterdam. Le plus large rassemblement jamais organisé par SUSE, dont la spécialité est - rappelons-le - de proposer des solutions Open Source aux entreprises. La société se porte bien, avec une facturation en hausse cette année de 25 % (+35 % sur les nouveaux contrats) et un écosystème de partenaires au plus haut. Pour soutenir ses ambitions, SUSE a augmenté de 36 % ses dépenses, avec un fort axe sur l'emploi ; +26 % de salariés.

Nils Brauckmann

Le coeur d'activité de SUSE en revenus reste l'offre Enterprise Linux, nous confie Nils Brauckmann, PDG de la société. « Pour des workloads et environnements mission critique », précise-t-il. SUSE Linux Enterprise peut compter sur ses extensions dédiées à la haute disponibilité, le temps réel ou encore les dispositifs de paiement.

Mais bien entendu, il y a aussi les sujets chauds, comme OpenStack ou le stockage (y compris sur des solutions ARM). Ce sont eux qui seront au coeur des annonces de cette SUSECon. Ce qui ne doit toutefois pas faire oublier le savoir-faire de la société dans d'autres domaines, par exemple sa capacité à s'intégrer à des infrastructures hétérogènes.

Ronald de Jong

« La plupart de nos clients aiment avoir le choix. d'un libre choix », explique Ronald de Jong, vice-président ventes EMEA chez SUSE. Une flexibilité qui permet de choisir sans contraintes l'hyperviseur, la plate-forme ou le hardware de son choix. Le tout avec un modèle tarifaire qui se veut lui aussi souple, permettant ainsi de passer assez facilement un workload 'on' ou 'off' premise. Les clients de la société semblent également apprécier que cette dernière ait des compétences d'intégrateur. « C'est une de nos grandes forces », confirme Ronald de Jong.

Gerald Pfeifer

La SUSECon 2015 met l'accent sur le stockage, avec une nouvelle version de l'offre Ceph de SUSE (un système de fichiers distribué). Gerald Pfeifer, directeur senior gestion des produits et opérations, nous en parle. « L'adoption de Ceph n'est pas forcément liée à celle d'OpenStack », précise-t-il d'emblée. D'où l'intérêt de l'offrir sous une forme séparée. Pourquoi Ceph plutôt qu'un autre système de fichiers distribué supporté par OpenStack ? « Lorsque vous pensez à OpenStack, vous pensez immédiatement à Ceph. Ce n'est pas un prérequis technique, mais - pour les usages visés - les gens associent en général OpenStack à Ceph. »

Ralf Flaxa

Peut-on considérer aujourd'hui SUSE OpenStack Cloud comme une distribution OpenStack à part entière ? « Absolument », confirme le patron de SUSE. « C'est une distribution, mais modulable », précise Ralf Flaxa, vice-président de l'ingénierie. « Nous y retrouvons le calcul, le stockage, ou encore la haute disponibilité. Mais tous ces composants n'ont pas à être déployés simultanément. Ni à disposer du même niveau de support. » Du sur mesure donc.

Michael Miller

Michael Miller, vice-président alliances et marketing, achève ce tour d'horizon avec une vue des thèmes clés en approche chez SUSE. « Le PaaS tout d'abord, au travers d'un rapprochement avec Cloud Foundry et son intégration au sein d'OpenStack. Le réseau ensuite, dernière étape dans la virtualisation des infrastructures (IO Visor est ici cité, NDLR). Les serveurs ARM enfin, avec une extension du programme partenaires. »

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