Chute des résultats d'Ericsson, 5.000 postes en moins
C'est sans surprise qu'Ericsson a publié des résultats en forte baisse pour le 4e trimestre. Après la faillite de Nortel, la dégringolade de Motorola et dans un contexte de baisse des investissements des opérateurs, le suédois affiche un bénéfice net en baisse de 31% à 360 millions d'euros plombé notamment par les difficultés de Sony Ericsson.
Le chiffre d'affaires s'en sort mieux, notamment grâce à des taux change favorables. Il progresse de 23% à 6,2 milliards d'euros. Par contre, la marge brute s'est quasiment repliée de 1 point à 35,2%.
Par pôle d'activité, les services professionnels a enregistré la plus forte hausse (+34%), devant les divisions réseaux (+22%) et multimédia (+4%). Par ailleurs, les ventes de la coentreprise de télécommunications mobiles Sony Ericsson ont baissé de 23% à 2,9 milliards d'euros.
Sur l'année, le bilan n'est pas plus brillant. Le résultat net a diminué de moitié (-48%) à 1,07 milliard d'euros, pour un chiffre d'affaires en hausse de 11% à 19,3 milliards.
« Les effets (de la crise) sur le marché mondial des réseaux de téléphonie mobile ne devraient pas être signifiants. Les marges opérationnelles, en excluant Sony Ericsson, se sont nettement améliorées et notre position financière est solide avec une trésorerie disponible de 35 milliards de couronnes », commente Carl-Henric Svanberg, p-dg du groupe.
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Face à la crise, le numéro un mondial des réseaux de téléphonie mobile va poursuivre sa politique de restructurations en 2009. 5.000 emplois vont ainsi être supprimés dans le monde dont 1.000 en Suède. Ce plan de réduction de coûts devrait lui permettre de réaliser des économies de 10 milliards de couronnes à partir de la deuxième moitié de 2010. De quoi soutenir le cours de bourse de l'équipementier.
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