Cobol : moderniser ou remplacer, le choix des DSI
Les grandes entreprises dépendent encore de grands systèmes (mainframe) et d'applications critiques développées en Cobol, langage de programmation créé en 1959. Une modernisation s'impose pour une majorité de responsables IT, selon une enquête* internationale.
Face aux départs d'experts et aux migrations de charges de travail vers le cloud hybride, la majorité des profils techniques interrogés préfèrent « moderniser » plutôt que de « remplacer » l'existant, selon les résultats de l'édition 2020 d'une enquête de Micro Focus.
Premier enseignement du sondage : 92% des répondants estiment que les applications de leur entreprise basées sur Cobol sont stratégiques. Par ailleurs, pour adapter leur environnement aux enjeux actuels, la modernisation des applications Cobol est le choix le plus souvent mentionné (par 63% des profils techniques interrogés). Maintenir l'existant (48%), remplacer ou désactiver ces applications (36%) sont d'autres options non négligeables.
Les DSI aux avant-postes
Des millions de lignes de code écrites en Cobol constituent toujours le cour d'applications stratégiques de grands groupes.
Dans ce contexte, le pilotage de la « modernisation » revient en priorité aux responsables des technologies (CTO) (pour 36% du panel) et aux directeurs des systèmes d'information (DSI) (33%). Les directeurs généraux (27%) arrivent ensuite.
Enfin, la modernisation des applications Cobol implique en priorité une migration réussie dans le cloud (citée par 42% des répondants). Suit l'intégration renforcée avec les bases de données relationnelles (36%), les technologies Java (33%) et les terminaux mobiles (33%).
*L'enquête a été menée par Vanson Bourne pour l'éditeur de logiciels Micro Focus. Plus de 550 responsables IT, ingénieurs et développeurs utilisant Cobol ont été interrogés (source : « #COBOL60: Shaping the Future of Core Business Applications »).
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