DOSSIER Stockage et sauvegarde des données (I) : la nouvelle donne
Sommaire
Ce dossier dédié à la protection des données est constitué de 6 volets :
1- Les nouveaux enjeux du stockage
2- Les nouveaux défis: la virtualisation, le cloud
3- Etude Forrester Research : la perception des DSI
4- L’offre Data Protector: un meccano à options multiples
5- Les apports de VMware et Microsoft Hyper-V
6- Les diverses offres et alternatives disponibles
1 1 – Les nouveaux enjeux du stockage
Un mouvement de fond s’inscrit dans l’environnement immédiat des DSI : le passage progressif de la notion de stockage à celui de sauvegarde.
Les notions de protection des données; stockage, sauvegarde
La notion de stockage correspond à un besoin d’enregistrement d’une données informatique sur un support, souvent matériel, et cela à des fins de réutilisation future. Il s’agit de conserver en lieu sûr les données informatiques, tout en les rendant disponibles afin de pourvoir les utiliser à nouveau, via un système de traitement des données.
Si différentes techniques de stockage existent, elles répondent toutes à des critères de fréquence d’utilisation, de volume de stockage nécessaire, et de criticité de l’information, et ce au regard du coût et de la sécurité des méthodes utilisées.
Bandes magnétiques, cassettes /cartouches, disques durs, autant de supports soumis à la contrainte d’une masse de plus en plus importante de données à stocker. Mais les supports de stockage eux-mêmes se dégradent et seule la redondance des données permet de garantir la pérennité nécessaire aux entreprises pour le stockage de leurs données informatiques. C’est cette technique qui est utilisée dans les systèmes de stockage RAID (Redundant Arrays of Inexpensive Disks), désormais de plus en plus utilisée dans le monde professionnel.
La sauvegarde ou ‘backup’ à l’heure de la virtualisation
C’est justement cette technique de redondance qui permet d’effectuer des opérations de sauvegarde, et cela afin de sécuriser au mieux les données d’un système informatique. La notion de sauvegarde comporte donc celles de copie et d’enregistrement des données d’un premier support vers un support secondaire, qui sera le lieu dépositaire de la sauvegarde.
Pourquoi sauvegarder des données informatiques ?
Les sauvegardes permettent de restaurer un système informatique (application et/ou données) en cas d’incident au niveau du système d’information de l’entreprise. Mais les sauvegardes sont également utiles en cas de modification non désirées des données par des utilisateurs. Dans les deux cas, l’opération de restauration des données permettra de revenir à une situation normale.
Les différentes techniques de sauvegarde
Le choix de la technique de sauvegarde et du support de celle ci va dépendre de différents critères. En plus de ceux utilisés pour le stockage (fréquence d’utilisation, volume et criticité), viennent s’ajouter ceux de vitesse de sauvegarde, et surtout de vitesse de restauration. C’est là que les notions de sauvegarde différentielle et de sauvegarde incrémentielle prennent tout leur sens.
En effet, la solution de sauvegarde complète (ou « full backup »), consiste à copier l’ensemble des données sur le volume de sauvegarde. Mais plus ce volume augmente, plus l’opération de sauvegarde va s’avérer longue et inutile. Inutile parce qu’un grand nombre de données déjà sauvegardées au cours d’une opération précédente seront identiques à celles copiées et enregistrées au cours de la nouvelle opération de sauvegarde.
Fig.1- Les différentes configurations possibles: 1- bureau / filiale de l’entreprise: ‘backup-to-disk‘ (sauvegarde vers disque) 2- vers le siège / datacenter : copie ‘disk-to-disk‘ 3- au siège / datacenter: disk-to-tape (disque vers bande magnétique).
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La sauvegarde différentielle permet de ne sauvegarder que les fichiers créés et modifiés depuis la dernière sauvegarde complète. L’opération de restauration avec cette technique consistera alors à recopier la dernière sauvegarde complète et la dernière sauvegarde différentielle.
La sauvegarde incrémentielle permet de ne sauvegarder que les fichiers créés et modifiés depuis la dernière sauvegarde, qu’elle soit complète, différentielle ou incrémentielle. L’opération de restauration demandera de recopier l’ensemble des différentes sauvegardes incrémentielles en plus de la sauvegarde complète pour récupérer l’ensemble des données.
Un microsite à consulter chez HP Sur ce thème de la protection des données, HP propose un ensemble de solutions intégrées. Cf. site HP dédié à cette problématique; cliquer ici |
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Ce dossier dédié à la protection des données est constitué de 6 volets :
2- Les nouveaux défis: la virtualisation, le ‘cloud’
3- Etude Forrester Research : la perception des DSI
4- L’offre Data Protector: un meccano à options multiples
5- Les apports de VMware et Microsoft Hyper-V
6- Les diverses offres et alternatives disponibles
2 2 – Les nouveaux défis: la virtualisation, le ‘cloud’…
La croissance du phénomène de la sauvegarde rencontre d’autres innovations, qui complexifient considérablement le travail des responsables informatiques dans les entreprises. De fait, la pression sur les coûts et l’optimisation des organisations commerciales entraînent la mise en place de nouvelles architectures IT, qui se caractérisent par :
—La virtualisation des serveurs et du stockage: elle vient rajouter une couche de complexité. La technique de virtualisation permet de déverrouiller les blocs informatiques physiques et logiciels. Ainsi, il n’est plus nécessaire de faire appel à un serveur physique pour faire fonctionner une application spécifique. Désormais, un serveurs physique, grâce à une couche de virtualisation, peut faire fonctionner plusieurs applications, ce qui permet d’améliorer le taux d’utilisation du serveur. Mais en termes de gestion de la sauvegarde, cette technique demande des outils qui prennent en compte cette couche virtualisée.
Fig. 2- La ‘virtualisation’ a l’avantage de découpler serveur physique, système d’exploitation et applications. Un même serveur supportant plusieurs OS et applications est mieux rentabilisé. Mais il faut insérer un ‘hyperviseur’ qui pilote la distribution des ‘charges’ applicatives (ou ‘loads’).
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— La consolidation des ‘data centers’. Virtualisation et miniaturisation du matériel (du serveur classique à la baie de stockage) amènent à repenser l’architecture du centre de données, et donc des instances de stockages. L’apparition des stockages en mode NAS (Network Attached Storage), c’est à dire des serveurs de fichiers autonomes, et des stockages en mode SAN (Storage Area Network), des réseaux dédiés au stockage via la mutualisation de baies de stockage, ont profondément fait évoluer la place du stockage dans les centres de données. Cette tendance à la consolidation est particulièrement perceptible dans les entreprises multisites, qui mettent en place des stratégies de sauvegarde à distance via les protocoles WAN et LAN.
— La continuité de service. Les exigences des divisions métiers de l’entreprise concernant la continuité de service du système informatique sont de plus en plus fortes. Cela est dû à l’expansion du support informatique dans tous les métiers de l’entreprise. Et cette continuité de service, dont les termes doivent être définis en fonction de la stratégie de l’entreprise, est rendue possible par des instances de stockage dédiées à la sauvegarde des données et à leur récupération en cas de problème.
— Des projets de ‘cloud computing‘ : que ce soit sur le mode privé, public, ou encore hybride et communautaire. Le processus d’industrialisation de la gestion des données informatiques amène aujourd’hui à la création de centres de données géants, partagés par des clients professionnels d’hébergeurs dont la plus-value repose sur un savoir faire en matière de sécurité et de conservation des données.
La technique de ‘cloud computing‘, qui permet de faire fonctionner de manière performante un système d’information avec des éléments physiquement distants les uns des autres, joue donc ici un grand rôle. Mais la sauvegarde et la récupération des données depuis des sites distants pose de nouvelles problématiques pour les équipes IT.
Tous ces changements majeurs exigent des pré requis : la sécurité et la sauvegarde des données doit être assurée, et ce avec une feuille de route sur la continuité de l’activité. Les cas critiques de pertes de données, d’erreur majeure du système, ou d’arrêt d’activité d’un centre de donnée doivent être pris en compte en priorité pour organiser un plan de reprise de l’activité IT rapidement
LIVRE BLANC: Sauvegarde et restauration avec HP StorageWorks P4000 (LeftHand) et Data Protector Pour assurer la protection des données dans un environnement virtualisé, vous devez penser à deux choses: – la protection de la machine virtuelle, – la protection de l’application INSTALLÉE sur la machine virtuelle L’utilisation des méthodes traditionnelles de sauvegarde dans les environnements virtuels peut toutefois avoir un impact négatif sur la performance des serveurs et du stockage, voire laisser vos données d’applications sans protection. Pour en savoir plus, cliquer ici |
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3- Etude Forrester Research : la perception des DSI
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3 3 – Etude Forrester Research: la perception des DSI
Le cabinet Forrester Research a récemment mené une étude ayant pour objet l’impact du ralentissement économique, au cours de ces derniers mois, sur les priorités et les projets des DSI.
Cet impact a été plus particulièrement appréhendé sur les stratégies et le financement des opérations de sauvegarde et de restauration. Un groupe de 152 DSI ont été mis à contribution.
Des budgets peu impactés par la crise
De fait, l’étude dégage une tendance majeure : en dépit de la crise économique, une majorité d’entreprises continue à dépenser et à investir des budgets non négligeables dans les domaines de la sauvegarde et de la récupération des données. L’étude révèle même que 59% des personnes interrogées déclarent vouloir augmenter leurs dépenses. 27% mentionnent que les budgets resteront identiques, et seulement 14% prévoient une baisse des investissements dans ce domaine. Surtout, l’ensemble des personnes interrogées affirment utiliser ou prévoient très prochainement de mettre en œuvre des solutions de protection des données à base de disques, et ce sous forme d’appliances, de VTL, de snapshot, de réplication ou encore de service de sauvegarde en ligne. Par ailleurs, on constate la disparition progressive de l’usage des cassettes ou cartouches physiques pour les sauvegardes.
Mais ces évolutions technologiques ne s’opèrent que dans un cadre économique très précis. L’emploi d’outils de logiciels de sauvegarde ou encore de cartouches virtuelles doit s’intégrer naturellement dans les environnements informatiques pré existants, tout en réalisant de nouveaux défis techniques. Surtout, le coût de possession de ces nouvelles générations de matériels et de logiciel doit obligatoirement être plus efficient que les solutions existantes.
Consolidation, mise en conformité et sécurisation
Les autres conclusions de l’étude montrent que la période économique actuelle pousse les entreprises à réaliser des projets informatiques de consolidation, de mise en conformité, et de sécurisation des données sensibles. Ce sont donc les techniques de virtualisation des serveurs et d’optimisation du stockage qui sont le plus utilisées. La technologie de protection des données sur disques est également en forte voie d’adoption, et ce pour des raisons à la fois de meilleure performance des opérations de sauvegarde et de restauration des données, mais aussi de sécurisation (les données sont immédiatement disponibles en ligne, et sont moins sujettes à des pertes et des vols comme cela peut être le cas avec des supports physiques transportables).
En phase avec les préoccupations des DSI
Pour l’année 2009, selon l’étude, les objectifs opérationnels des DSI en matière de sauvegarde et de récupération des données sont :
– l’amélioration des objectifs de récupération,
– l’amélioration des taux de succès,
– la sauvegarde des serveurs virtuels.
De plus, il semble bien que l’adoption des solutions de sauvegarde en mode disque aille dans le sens de ces objectifs.
A 64%, les personnes ayant mis en œuvre de telles solutions déclarent qu’elles l’ont fait parce qu’elles voulaient améliorer la vitesse de récupération. 59% l’ont fait pour améliorer les taux de succès,
et 55% pour améliorer la vitesse de sauvegarde.
La technique de déduplication a commencé à se démocratiser en 2009. L’étude montre que 7% des entreprises avaient déjà déployé cette technique, alors que 22% la testent, et 56% prévoient un déploiement ultérieurement.
Fig. 1- Sur une échelle de notation de 1 (« pas du tout important ») à 5 (« très important »), quelles fonctions vous paraissent importantes dans une solution de ‘back-up’ et de protection des données? – protection/backup des serveurs virtualisés: pour 40%, ‘très important’ et pour 47%, ‘important’. – intégration avec les systèmes et applications IT existantes: pour 40%, ‘très important’ et pour 45%, ‘important’. – cryptage/chiffrement: pour 45%, ‘très important’ et pour 39%, ‘important’. Etude menée auprès de 152 responsables et décisionnaires IT. Etude réalisée par Forrester Research pour HP. ______________
La virtualisation des serveurs va avoir un impact majeur sur les stratégies de sauvegarde et de protection des données.
67% des DSI interrogés le pensent. Cela implique des changements méthodologiques majeurs quant à la sauvegarde des données. L’augmentation du ration de machines virtuelles par instance physique exige de nouvelles solutions, et les utilisateurs souhaitent que les outils logiciels qu’ils utilisent déjà soient mis à jour en ce sens.
Mais la sauvegarde reste un défi pour les DSI
• Le volume de données que les entreprises doivent sauvegarder est en augmentation. Désormais, c’est le ‘tera‘ (tera-octets ou tera-byte) qui est l’unité de mesure du stockage et des sauvegardes.
52% des personnes interrogées dans l’étude estiment que la croissance des données à sauvegarder dans leur entreprise pour l’année 2009 sera en augmentation de +40% par rapport à l’année précédente.
• Les fenêtres de sauvegarde se réduisent. Fini le temps où la nuit et le weekend permettaient aux équipes IT de réaliser des opérations de maintenance. Les entreprises internationales multi sites sont opérationnelles 24/24 et ne permettent plus ce type de fonctionnement.
• Les objectifs des équipes métiers exigent des sauvegardes plus fréquentes et des restaurations plus rapides. Une sauvegarde par jour fait courir le risque d’une perte de données en cas de crash sur une période de 8 à 12 heures, et dans bien des domaines, c’est un risque que les dirigeants ne veulent plus prendre.
Fig. 2 – Pourquoi avez-vous déployé ou allez-vous déployer une solution de protection des données fondée sur des disques? Les 4 premières raisons sont : – améliorer la vitesse des restaurations – améliorer le taux de réussite des back-ups et restaurations – améliorer la vitesse du ‘backup’ – supprimer le transport physique des bandes. Etude réalisée par Forrester Research pour HP. ___________________
Le challenge de la sauvegarde en environnement virtualisé
La virtualisation des serveurs va accélérer l’adoption des solutions de protection de données basées sur des disques. De nombreux grands comptes ont désormais des milliers de machines virtuelles à gérer. Le bénéfice des machines virtuelles en terme de réduction des coûts d’infrastructure est réel, mais cette technique a compliqué les opérations de sauvegarde, qui étaient déjà complexes.
Concrètement, les machines virtuelles qui fonctionnent sur une instance physique ne pourront pas toujours être sauvegardées dans une fenêtre dédiée en raison de limites de puissance, de mémoire, ou encore d’I/O. D’où l’importance pour les utilisateurs de trouver des solutions fiables qui résolvent cette limitation. C’est un des choix majeur d’acquisition des logiciels de sauvegarde.
Selon l’étude, le marché à répondu de manière efficace à ce défis puisque les principales solutions du marché sont désormais intégrées avec les offres des éditeurs d’hyperviseur pour faciliter les sauvegardes hors des instances physiques. Mais le passage à une sauvegarde sur disque s’impose tout de même puisque les solutions logicielles les plus performantes utilisent cette technique.
77% des personnes interrogées affirment à ce titre que la virtualisation affecte leurs méthodologies de sauvegarde.
Et 94% de cette population affirme que le passage à la virtualisation a entraîné pour eux une migration vers des instances de sauvegarde en mode disque.
Sur la question des logiciels, 91% des personnes interrogées affirment vouloir résoudre les problématiques de sauvegarde virtuelle avec des logiciels existants. Mais 88% effectuent des tests sur de nouveaux logiciels.
Enfin, les fonctionnalités les plus recherchées par les utilisateurs de logiciels de protection de données ont trait à la volumétrie et à la déduplication des données (84%), et ce pour réduire le nombre de données transmises.
. Fig. 3 – Quel gain d’espace volume constatez-vous de la déduplication? – un facteur de entre 1 à 10 et 1 à 20: 72% des répondants; – un facteur de 1 à 20 ou supérieur: 14% des répondants; Sondage auprès de 43 responsables et décisionnaires IT qui ont adopté la déduplication. Etude réalisée par Forrester Research pour HP.
. Tableau 1 – L’impact spectaculaire de la déduplication sur la volumétrie des ‘backups’: jusqu’à un facteur 10 sur une semaine
Un microsite à consulter chez HP Sur ce thème de la protection des données, HP propose un ensemble de solutions intégrées. Cf. site HP dédié à cette problématique; cliquer ici |
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2- Les nouveaux défis: la virtualisation, le ‘cloud’
3- Etude Forrester Research : la perception des DSI
4- L’offre Data Protector: un meccano à options multiples
5- Les apports de VMware et Microsoft Hyper-V
6- Les diverses offres et alternatives disponibles
4 4 – L’offre Data Protector: un meccano à options multiples
Chez HP, l’offre qui regroupe l’ensemble des solutions de sauvegarde et de récupération des données s’appelle ‘Data Protector‘. Cette offre inclut des produits matériels, logiciels et du service. Elle vise à « combiner le meilleur des solutions existantes, qui peuvent être ainsi adaptées aux exigences de l’entreprise».
Les technologies proposées par HP sont diverses, «ce qui laisse toute latitude pour retenir celles qui conviennent le mieux ».
Pour les besoins d’extensibilité, Data Protector est capable de se dimensionner avec des serveurs virtuels et des environnements de stockage. Cette solution peut sauvegarder jusqu’à 17 péta-octets répartis sur 17 000 serveurs !
Par ailleurs, l’extensibilité du stockage virtuel permet une approche du type : “payez uniquement pour ce que vous utilisez” s’agissant du matériel.
Côté fonctionnalités, Data Protector permet d’effectuer des HA simple ou multi-sites. Par exemple, un scénario de sauvegarde peut être de procéder à des ‘snapshots’ toutes les demi-heures et de conserver les data pendant 24 heures. Il est également possible d’effectuer des copies DR à distance. On pourra aussi faire une sauvegarde sur disque effectuée après déduplication, avec une sauvegarde une fois par jour et la conserver pendant 6 mois. Enfin, au niveau des bibliothèques de bandes LTO MSL, la copie pourra être conservée pendant 10 ans, donc une marge de sécurité pour l’archivage des documents.
Sécurité des environnements virtuels
HP a fait en sorte que les machines virtuelles puissent être gérées en temps réel. Les ‘charges’ sur les serveurs peuvent être suivies via une console d’hypervision unique. Les environnements physiques et virtuels peuvent être ainsi gérés plus facilement. Par ailleurs, les solutions VMware permettent des états consolidés. La proposition de HP est d’étendre cette consolidation.
Surtout, le système doit également permettre la sécurisation de l’intégrité des données, et cela dans les processus de virtualisation aussi bien que lors d’une récupération ou restauration des données. Ces processus peuvent être automatisés.
Fig.1 – HP Data Protector a été étendu pour protéger tous les environnements virtualisés: VMware mais également Microsoft Virtual Server, l’architecture Hyper-V, ainsi que XenServer de Citrix ou encore les ‘zones’ de Solaris (Oracle Sun). La plate-forme ‘HP Integrity VM Host’ supporte toutes les ‘VM’ du marché (sous Windows, Linux, HP-UX…). __________
Le support des 8 méthodes de protection VMware
DataProtector 6.1 supporte les 8 méthodes de protection de l’infrastructure VMware. Cela signifie une intégration complète avec la sauvegarde consolidée de VMware (« Consolidated backup »), sauvegarde en ligne (on line legacy back-up), snapshots sur disque des serveurs avec un serveur VMware ESX, … ).
Par ailleurs, les ‘snapshots’ sont directement gérés depuis le menu GUI de DataProtector. En conséquence, il n’y a pas de processus de script, ni d’intervention de tierce partie dans l’opération.
Sur Hyper- V de Microsoft
HP annonce travailler également sur une extension pour Microsoft Hyper-V et VSS. Le 19 mai 2010, a été annoncée une amélioration de HP Data Protector qui permet de mieux utiliser encore ces 8 méthodes de protection avec l’environnement Microsoft Hyper-V sous Windows Server 2008 R2 (version HP Data Protector 6.11). Cette solution repose sur « HP Data Protector Zero Downtime Backup » ou ‘ZDB'(version 6.11) et un SAN HP StorageWorks P4000 (d’origine LeftHand).
(lire également : Partie 5 : Hyper-V)
LIVRE BLANC: Sauvegarde et restauration avec HP StorageWorks P4000 (LeftHand) et Data Protector Pour assurer la protection des données dans un environnement virtualisé, vous devez penser à deux choses: . la protection de la machine virtuelle, . la protection de l’application INSTALLÉE sur la machine virtuelle L’utilisation des méthodes traditionnelles de sauvegarde dans les environnements virtuels peut toutefois avoir un impact négatif sur la performance des serveurs et du stockage, voire laisser vos données d’applications sans protection. En savoir plus? Cliquer ici |
L’objectif de sauvegarde “zéro temps d’arrêt » ou ZDB
La solution proposée par HP présente aussi un autre avantage : elle pilote la création des ‘snapshots’ qui sont réalisés dans la matrice des disques. Il n’y a donc pas d’impact sur le serveur. Par ailleurs, au niveau du processus de récupération, intervient un «agent de sauvegarde». C’est pour cela que HP parle de bénéfices provenant du “meilleurs des deux mondes”.
La solution de sauvegarde proposée ici est optimisée : elle est adaptée à la classification des données. Les données critiques, en provenance d’un ERP, par exemple, ont généralement besoin d’un objectif de récupération (RTO) de 2 heures, voire moins. Certaines données, moins importantes, peuvent accepter des temps d’arrêt allant jusqu’à 12 ou 24 heures.
Data Protector Zero Downtime Backup ou ZDB est une technologie de sauvegarde par réplication sur disque. Elle repose sur des grappes de disques (ou ‘clusters’) pour permettre une sauvegarde “zéro impact” en l’effectuant sur une copie des données de production.
ZDB crée sur la grille (grappe, matrice, ‘array’) une copie des données pour la sauvegarde, puis effectue une opération de sauvegarde en utilisant cette copie stockée (appelée ‘copie miroir’, une réplique, ou encore, dans le cas du P4000, un ‘snapshot’). Ce ‘snapshot’ est présenté à un serveur hôte de sauvegarde monté sur le système d’exploitation et les données sont «streamées» vers la cassette («streamed to tape»).
Dans ce processus, HP utilise les fonctionnalités de Microsoft Volume Shadow Copy Writers (VSS). Ce cadre fournit l’infrastructure pour synchroniser les différentes parties intervenant dans l’opération : l’application, le stockage et Data Protector. Les copies logiques ainsi créées peuvent être ensuite utilisées de différentes manières : sauvegarde de fichiers ouverts et d’applications, récupération et restauration de données.
Cette offre HP, qui comprend donc notamment un SAN P4000 (d’origine LeftHand) est disponible, ainsi que la sauvegarde Data Protector, les solutions de librairies de bandes LTO-MSL (pour la sauvegarde à long terme).
Un agent de sauvegarde peut être rapidement configuré pour chaque machine virtuelle.
Au delà des fonctionnalités simples, «les applications virtualisées les plus complexes peuvent être protégées», affirme HP. L’essentiel des principaux déploiements peut être réalisé sur une période de 3 à 6 mois.
Fig. 2 Les 4 noeuds – du serveur d’applications au P4000
Les 4 étapes de la sauvegarde des données avec Data Protector
Quatre étapes s’enchaînent logiquement:
1-Préparation de la sauvegarde
L’environnement Data Protector est installé et configuré. Les données d’application à sauvegarder résident sur un ou plusieurs volumes dui cluster (ici HP P4000 LeftHand).
Data Protector MS VSS (Volume Shadow Copy Integration de Microsoft) doit être installé sur le serveur d’application et de sauvegarde.
Le processus ne dépend pas du nombre de volumes utilisés
Les volumes de données P4000 concernés par les sessions ZDB doivent être
présentés (« affectés) au serveur de sauvegarde (ou aux machines virtuelles)
2-Création d’un snapshot
Une fois que la session de sauvegarde a démarré, Data Protector résout les volumes concernés dans la sauvegarde. Pendant cette phase, Data Protector découvre les volumes de stockage sur lesquels se trouvent les objets sélectionnés. Il demande la création d’un ‘snapshot’ pour chacun de ces volumes. Les nouveaux volumes de ‘snapshot’ créés sont présentés et montés sur le serveur de sauvegarde.
3- Sauvegarde sur bande
Le snapshot étant alors visible sur le serveur de sauvegarde, les données peuvent être lues et diffusées en continu vers le périphérique de bande par l’infrastructure VSS. Une fois la présentation du snapshot terminée, la diffusion en continu de la sauvegarde vers la bande démarre.
4- Fin de la session de sauvegarde (schéma ci-dessous)
Aucun snapshot n’est conservé pour traitement ultérieur. Les données de sauvegarde se trouvent uniquement sur bande.
Fig. 3 L’étape finale des 4 étapes clés de la sauvegarde ‘HP Data Protector’
Dernière des 4 étapes : une fois la sauvegarde sur bande terminée, les volumes de ‘snapshot’ présentés au serveur de sauvegarde sont ignorés, annulés depuis le serveur de sauvegarde. Aucun ‘snapshot’ n’est conservé pour traitement ultérieur. Les données de sauvegarde se trouvent uniquement sur bande. A noter que le volume original est toutefois présenté au serveur de sauvegarde. Dans l’exemple de ce schéma, les ‘snapshots’ sont donc automatiquement détruits. La restauration se fera donc depuis les bandes. Mais il est aussi possible de conserver une ou plusieurs copies des ‘snapshots’ dans la baie de stockage. Cela permet de faire une restauration quasi instantanée depuis ces ‘snapshots’. On est alors dans le cas de l’option suivante à ZDB qui s’appelle «Instant Recovery» (IR) et qui permet de faire cette restauration depuis les snapshots.
Les principaux avantages
En résumé, les principaux avantages de la solution HP Data Protector sont: – une intégration très rapide (10 minutes) – une approche très flexible, extensible, qui combine DataProtector et le SAN HP P4000 (LeftHand). Pour chaque mise à jour ou migration vers une configuration plus importante, la transition vers des solutions de haut de gamme est facilitée (depuis les lignes de produit EVA et P4000 vers MSA). Enfin, le mode de licence proposé par HP est « reflexible » : l’entreprise cliente peut réutiliser la licence pour une durée de temps plus longue. Les licences sont indépendantes de l’application et du système d’exploitation. Pas de coûts additionnels en cas de migration. |
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5 5 – Les apports de VMware et Microsoft Hyper-V
En plus de ses outils de virtualisation, Vmware propose un outil de restauration des données pour les machines virtuelles. Il s’agit de VMware Data Recovery, qui permet la sauvegarde et la restauration sur disque. Vmware précise que cet outil est la “première ligne de défense”, c’est à dire que pour des travaux plus conséquents, une solution plus riche doit être prévue. La solution est intégrée à VMware vCenter Server pour permettre une gestion centralisée des tâches de sauvegarde.
Elle comprend également une fonction de suppression des doublons de données à enregistrer sur le disque de stockage pour les sauvegardes. VMware Data Recovery se présente sous la forme d’une machine virtuelle qui s’exécute sur les hôtes VMware ESX et ESXi. VMware Data Recovery fournit donc une interface de gestion centralisée qui permet de sauvegarder et restaurer directement les machines virtuelles via VMware vCenter Server. Enfin, les machines virtuelles déplacées par VMware HA, VMware VMotion et VMware DRS sont automatiquement surveillées, ce qui permet de poursuivre les sauvegardes planifiées sans interruption.
L’alternative Microsoft Hyper-V
Cet outil permet via Windows Server 2008 R2 la virtualisation des serveurs et
des postes clients (avec VDI pour les postes clients). Du point de vue de la sauvegarde, la dernière version de l’hyperviseur permet aux administrateurs d’ajouter ou de supprimer des fichiers vhd, ainsi que des disques ‘pass-through‘ connectés à un contrôleur SCSI virtuel, et ce sans redémarrer le système. Cela permet de gagner en flexibilité dans des scénarios de sauvegarde de centre de données.
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6 6 – Les diverses offres et alternatives disponibles
Le DX Object Storage de Dell
La ‘Plateforme Dell DX Object Storage’, dont l’objectif est l’évolutivité (de 3 To à de nombreux Po), utilise la technique de stockage d’objet, c’est à dire une conception d’espace d’adressage linéaire qui supprime la complexité du système de fichiers et la gestion des groupes de numéros d’unité logique et RAID.
Dell propose aussi une solution de sauvegarde sur disque Dell | EMC DD140. Cette solution intègre également des fonctionnalités de déduplication en ligne et de réplication. La prise en charge de la plupart des logiciels de sauvegarde et d’archivage est proposée.
EMC: les avantages de la déduplication
Chez EMC, Avamar Data Store rationalise le déploiement et la gestion des processus de sauvegarde et de restauration. Sa fonction phare est la déduplication des données à la source (pour les environnements VMware, les bureaux distants et les LAN de datacenters). EMC garantit une division par 500 du nombre de données à sauvegarder par jour, par 10 du temps de sauvegarde et par 50 le volume de stockage utilisé.
EMC a également intégré l’offre Data Domain.
Le client EMC NetWorker est intégré à la solution, ce qui permet de fusionner les capacités de déduplication et la sauvegarde/restauration traditionnelles à l’aide d’une interface de gestion et d’une fenêtre de sauvegarde communes.
HDS , Hitachi Data Systems
Hitachi Storage Cluster for Microsoft Hyper-V est une solution de continuité d’activité et de récupération des données pour les environnements virtualisés Microsoft Hyper-V. La solution permet la réplication de machines virtuelles et des données associées à un niveau local ou distant. C’est le logiciel Hitachi TrueCopy Synchronous qui permet de créer et de maintenir des copies dupliquées sur la plateforme Universal Storage Platform VM. Ces copies seront utilisées à des fins de duplication, de sauvegarde, et de récupération des données.
IBM, TIvoli Storage Manager
‘Tivoli Storage Manager’ assure la protection et la conservation des données. Cet outil réduit les délais de sauvegarde et de restauration et maximise la disponibilité des applications via des technologies avancées de restauration des données. Il permet la déduplication et le stockage hiérarchique. Il se décline en différentes versions. Tivoli Storage Manager FastBack se concentre sur les données serveur de Microsoft Windows (Microsoft Exchange, SQL, SAP, DB2 et Oracle ).
NetApp: Integrated Data Protection
Integrated Data Protection de NetApp propose des fonctions de sauvegarde destinées à réduire l’utilisation du nombre de serveurs, des outils de stockage et des ressources réseau. La restauration des données applicatives et des machines virtuelles s’effectuent en quelques minutes.
NetApp propose surtout de remplacer des produits différents par une seule et même plateforme pour réaliser en haute disponibilité la sauvegarde, la conformité et la récupération de données directement depuis les instances de stockage.
Symantec: Backup Exec 2010
Backup Exec 2010 de Symantec intègre des fonctions de déduplication, de restauration granulaire, de protection des fichiers ouverts, de reprise après incident et de protection des sauvegardes pour Microsoft Exchange, SharePoint Services, SQL et les postes de travail Windows entre autres. La restauration granulaire est également possible pour les systèmes Exchange et Active Directory dans un environnement VMware ou Hyper-V.
A noter que les fonctions d’archivage unifié sont assurées par Enterprise Vault.
Computer Associates (CA) et la gamme ARCserve
CA ARCserve Backup. Il s’agit d’un outil de gestion centralisée et de déduplication des données (en cours d’homologation). Une présentation visuelle de l’infrastructure et fonctionnalités de reporting est disponible, et permet la gestion des opérations de sauvegarde et de restauration. CA annonce que la déduplication des données avec cet outil permet une réduction de plus de 80% de la capacité de stockage nécessaire pour les sauvegardes.
CA ARCserve D2D est un nouveau logiciel de sauvegarde sur disque, qui serait « le seul produit du marché intégrant des fonctionnalités de restauration à nu sur du matériel différent et de sauvegarde par instantanés incrémentiels granulaires ». C’est une technologie « maison », I2 (en cours d’homologation).
LIVRE BLANC: Sauvegarde et restauration avec HP StorageWorks P4000 (LeftHand) et Data Protector Pour assurer la protection des données dans un environnement virtualisé, vous devez penser à deux choses: . la protection de la machine virtuelle, . la protection de l’application INSTALLÉE sur la machine virtuelle L’utilisation des méthodes traditionnelles de sauvegarde dans les environnements virtuels peut toutefois avoir un impact négatif sur la performance des serveurs et du stockage, voire laisser vos données d’applications sans protection. En savoir plus? Cliquer ici |
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