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Des budgets stables ou en croissance pour les DSI

Publié par La rédaction le | Mis à jour le

Selon Deloitte, trois quarts des DSI de l'Hexagone voient leur budget stagner ou augmenter. Le cabinet conseille aux DSI de se désinhiber pour mieux s'approprier les sujets liés à l'innovation.

Menée auprès de 900 DSI issus de 49 pays dans le monde, une étude de Deloitte montre que, en moyenne, les budgets informatiques sont bien orientés. 77 % des DSI dans le monde prévoient une hausse ou - à minima - un maintien de leur budget en 2014. Une prolongation de la tendance de 2013, observe le cabinet de conseil. Malgré la crise persistante en Europe, les DSI français ne sont pas moins bien lotis que leurs homologues à l'international : ils sont 76 % à prévoir un budget identique ou supérieur à celui de l'année précédente.

Si 55 % des budgets IT restent dédiés à la maintenance de l'existant, la part dédiée aux nouveaux projets gagne 3 points par rapport à 2013, à 45 %. A noter que cette moyenne de 55 % consacrés au MCO (maintien en condition opérationnelle) du SI apparaît assez faible comparée aux autres chiffres qui circulent dans la profession.

DSI inhibés ?

Les priorités des DSI pour les 12 à 18 mois qui viennent se concentrent sur la réponse aux nouveaux besoins métier et la conduite de la stratégie digitale de l'entreprise. Dans le monde, 52% des DSI considèrent l'innovation comme importante pour leur organisation, tout en affirmant que le budget qui lui est alloué reste insuffisant. « Les DSI restent encore principalement perçus comme garants du maintien opérationnel du système d'information. Une des questions clés de cette étude 2014 est de savoir s'ils doivent prendre davantage de responsabilités en matière d'innovation technologique pour soutenir la croissance de l'entreprise », analyse Sébastien Ropartz, associé responsable du conseil technologique chez Deloitte. Le cabinet considère que les directions informatiques sont, en la matière, « inhibées par leur rôle bien établi de gardiens du temple technologique ».

Bonnes relations avec le directeur du digital

L'édition 2014 de l'étude montre la percée des applications mobiles (69 % des DSI pilotent, implémentent ou ont adopté cette technologie, +6 points en un an), du Cloud privé (65 %, + 10 points), du BYOD (47 %, +6) ou encore du Cloud public (43 %, +9). A noter qu'en la matière, la France est très proche des moyennes mondiales, sauf en matière de BYOD où l'Hexagone apparaît en retrait. En revanche, la gestion du multicanal est davantage adoptée par les organisations françaises (55 %) qu'en moyenne.

Pour les DSI hexagonaux, le directeur général reste l'interlocuteur principal. 89 % affirment entretenir avec lui une relation très importante, ce qui s'explique notamment par le fait que 44% des sondés rapportent directement au DG (contre 35% pour la moyenne mondiale). Les directeurs informatiques français ont également noué de bonnes relations avec les nouveaux acteurs du numérique que sont le Chief Data Officer et le directeur du digital et reconnaissent « leur importance dans le cercle des dirigeants de l'entreprise ».

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