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Ericsson veut accélérer l'Internet des objets

Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le

Avec IoT Accelerator, Ericsson entend adresser le marché de l'Internet des objets en combinant plates-formes horizontales, services et place de marché.

« Nous voulons donner aux entreprises le pouvoir de connecter les gens, les équipements et les objets le plus rapidement et le plus facilement possible. » C'est dans cet objectif que Ericsson a annoncé, par la voix de Orvar Hurtig, directeur Industry & Society, IoT Accelerator. Cette solution globalement dédiée à l'exploitation d'objets connectés, combine plates-formes horizontales, services et une place de marché qui facilitera la monétisation des solutions fournisseurs auprès de leurs partenaires.

Basée sur l'offre Cloud System de l'équipementier suédois, qui supporte le déploiement de clouds hybrides tout en répondant aux nécessités de sécurité et souveraineté des données, IoT Accelerator sera proposé sous forme de service. Les clients utilisateurs s'affranchiront donc des contraintes de complexité et de coût pour développer et déployer leurs solutions réservées à Internet des objets. Le service intégrera Les fonctionnalités de la plateforme IoT incluent la gestion des données, la facturation, la gestion des équipements, les services de connectivité et l'analyse des données. Des extensions prévues apporteront un portail en libre-service, un environnement de développement et un kit de développement logiciels. D'autre part, Ericsson accompagnera ses clients à travers des laboratoires régionaux afin de les aider à s'adapter aux préférences locales.

Les normes et rien d'autre

Côté communication sans fil, Ericsson s'en tiendra aux protocoles dédiés aux objets connectés approuvés (ou en cours de validation) par le 3GPP (l'association de standardisation des technologies mobiles). A savoir le NB-IoT (Internet des objets en narrow band) qui, avec ses 20 à 80 Kbit/s de bande passante, se destine plutôt aux produits grand public dans le cadre de déploiements massifs d'objets; le LTE-M (LTE cat-M1), dont les capacités plus poussées (jusqu'à 1 Mbit/s) le réserve plutôt aux communications M2M; et l'EC-GSM-IoT qui présente l'avantage de pouvoir exploiter les réseaux 2G à basse consommation et longues portées. Exit, donc, les protocoles IoT ultra-basse consommation Lora du consortium éponyme, notamment sélectionné par nombre d'opérateurs (dont Orange et Bouygues Telecom en France) et, plus encore, le propriétaire Sigfox (choisi par SFR).

Autant de réseaux séparés des infrastructures mobiles traditionnelles qui risquent donc d'échapper à Ericsson (et plus généralement aux équipementiers qui s'en tiennent aux normes). Mais, avec plus de 11 milliards d'objets connectés qui seront déployés dans le monde d'ici 2018 selon Gartner, le marché de l'IoT promet d'être assez vaste pour accueillir l'ensemble des acteurs dans l'immédiat. Pour sa part, Ericsson ciblera dans un premier temps les secteurs verticaux de la sécurité publique, de l'énergie, des transports et des villes intelligentes. La plate-forme IoT Accelerator sera mondialement disponible à la fin du troisième trimestre.

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Crédit Photo : MNBB Studio-Shutterstock

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