Formation IT : les certifications Cloud ont le vent en poupe
Publié par Olivier Bouzereau le | Mis à jour le
Autodidacte ou diplômé, l’informaticien peut miser les certifications pour évoluer professionnellement en attestant de l’adoption de méthodologies et de la maitrise de pratiques éprouvées.
Après un an comme expert FinOps à la Société Générale, deux ans de consulting FinOps et plusieurs expériences en achats et pilotage de services IT, Nicolas Coscas vient de rejoindre l’éditeur Cegid, en tant que responsable de la gouvernance cloud.
Ingénieur informatique de formation, il est certifié AWS Certified Cloud Practitioner et FinOps Certified Practitioner, un certificat de la Linux Foundation. Ses activités quotidiennes sont variées et résumées dans la fiche métier ci-dessous.
Les certifications focalisées sur les nouveaux métiers du cloud ont le vent en poupe. Associée au bootcamp Jedha, l’école de commerce Neoma BS a démarré trois certifications, en format hybride dès février 2023. Elles concernent la cybersécurité, la protection des données et le marketing des données. La prochaine aptitude certifiée, prévue en avril prochain, vise le leadership de transformation.
Open source : un choix inéluctable
Jusqu’ici, les salariés internes partageaient déjà des méthodes et bonnes pratiques. « Le référentiel PIX est bien déployé sur l’ensemble de nos collaborateurs. Cette certification, reconnue par l’Etat, atteste d’un niveau de pratique atteint, par exemple pour créer une fonction dans un tableur et manipuler des données. Le pilotage de projets reste essentiel et requiert un référentiel de type lean ou agile. Pour la cybersécurité, nous avons retenu la méthodologie et le certificat CISM. » confirme Alain Goudey, Directeur Général Adjoint de Neoma BS.
Selon lui, les équipes composées de techniciens et d’ingénieurs aux certifications distinctes apportent à leur organisation des échanges plus riches.
A présent, le développement de services cloud-native s’effectue autour de plateformes open source, exploitées en interne, ou en mode SaaS par l’éditeur lui-même.
« L’open source est inéluctable. Notre DSI prend ainsi l’innovation numérique à sa charge. Nous tenons à développer nos outils pédagogiques et de gestion nous-mêmes, et à enseigner en faisant abstraction des clouds propriétaires. Pour le deep learning et l’IA, nous avons besoin de programmer avec nos propres outils, au plus proche des unités de calculs CPU et GPU. » estime Ons Jelassi, chargée d’enseignement, de recherche et Directrice de Télécom Paris Executive Education.
Neoma BS veut co-construire avec l’open source
Les choix open source s’avèrent plus cohérents avec les enjeux de responsabilités sociétale et environnementale (RSE) et avec l’open science. Plusieurs solutions de visioconférence sont possibles à Télécom Paris, mais pour des raisons de confidentialité et de cybersécurité, la voie libre Big Blue Button reste privilégiée.
Co-développé avec Laval Virtual, le campus virtuel de Neoma BS immerge les étudiants dans des études de cas logistiques, ou de commerce multicanal.
Préparées avec l’industriel Enedis, les visites virtuelles contribuent même à optimiser l’aménagement d’espaces de travail numérique et l’organisation des ressources humaines, explique Alain Goudey : « Après Rennes, Rouen et Paris, ce quatrième campus où nos avatars se croisent, s’appuie sur un monde persistant en 3D. Toute notre communauté, jusqu’à 10 000 personnes en incluant les anciens élèves, peut interagir, participer aux conférences, aux cours et aux réunions d’innovation collaboratives. »
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