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Google ouvre l'extension .new et la réserve à la création de contenu

Registre du .new depuis 2014, Google commence à y ouvrir l'accès, pour un usage précis : la création de contenu en ligne.

Publié par Clément Bohic le | Mis à jour le
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Google ouvre l'extension .new et la réserve à la création de contenu

Qui veut son site web en .new ?

Google commence à ouvrir l'extension, dont il est gestionnaire depuis le 30 janvier 2014 par l'intermédiaire de sa filiale Charleston Road Registry.

Le 15 octobre 2019 a débuté la période dite « Sunrise ». Elle permet aux marques inscrites à la TMCH (Trademark Clearinghouse) de réserver des noms de domaines, sur le principe du « premier arrivé, premier servi ».

L'ouverture à tous est prévue pour le 2 décembre 2019. Dans un premier temps, ce sera sous des conditions qui restent à préciser et qui vaudront jusqu'au 21 juillet 2020, date de la disponibilité générale.

.new : au-delà de G Suite

Google ne spécifie pas encore, sur sa liste de bureaux d'enregistrements accrédités, lesquels proposeront le .new.

Les prérequis techniques, eux, sont fixés. Il faudra notamment acquérir un certificat SSL et déployer HTTPS.
Les noms de domaines en .new devront par ailleurs obligatoirement déclencher la création d'un contenu en ligne, sans intervention de la part de l'utilisateur, sauf éventuellement pour se connecter.
La mise en ligne devra en outre se faire dans les 100 jours suivant l'enregistrement, avec une exception pour les démarches de protection de marque.

Voilà un an que Google développe l'usage du .new pour la création de documents avec G Suite. Entre autres :

  • doc.new, docs.new, document.new et documents.new pour le traitement de texte
  • sheet.new, sheets.new, spreadsheet.new et spreadsheets.new pour le tableur
  • slide.new, slides.new et deck.new pour les présentations
  • form.new et forms.new pour les formulaires
  • site.new, sites.new et website.new pour la création de sites

Des entreprises ont déjà réservé leur .new, sans forcément le mettre en fonction. On peut citer :

  • Microsoft (word.new)
  • GitHub (repo.new)
  • WebEx (webex.new)
  • Spotify (playlist.new et podcast.new)
  • Medium (story.new)
  • eBay (sell.new)
  • OpenTable (reservation.new)
  • Bitly (link.new)
  • Stripe (invoice.new)

Un .app ou un .dev ?

Charleston Road Registry (aussi appelé Google Registry) a d'autres extensions dans son escarcelle. Parmi elles, six sont actuellement ouvertes :

  • .dev, disponible pour tous depuis le 28 février 2019.
    Il est utilisé pour la mise à disposition de ressources (Salesforce avec crm.dev, Mozilla avec mdn.dev, Atlassian avec agile.dev.), le partage de projets (Cloudflare avec workers.dev, Hyperledger, JetBrains.) et l'animation de communautés (Slack, Codeacademy, XDA-Developers.)
  • .page, disponible pour tous depuis le 9 octobre 2018 et axé sur la présence en ligne.
  • .app, disponible pour tous depuis le 8 mai 2018.
    Google liste parmi ses références Cash App (transfert d'argent), Pickle (réseau social) et Chicisimo (conseils mode).

Les trois premiers TLD que Google a ouverts sont axés sur le partage de connaissances (.how) et les communautés hispanique (.soy) et japonaise (.???).

Le groupe américain est aussi registre des extensions .ads, .boo, .dad, .day, .dev, .eat, .esq, .fly, .here, .ing, .meme, .mov, .prof, .rsvp et .zip.
Il se réserve l'usage de celles associées à ses produits, comme .google, .chrome et .youtube.

Illustrations © Google

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