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Google poursuivi pour l'utilisation du nom Android

Un développeur américain revendique la propriété de la marque et demande à Google quelque 2 millions de dollars de dommages et intérêts.

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Google poursuivi pour l'utilisation du nom Android

L'OS mobile de Google pourrait lui valoir des ennuis. Une plainte vient en effet d'être déposée accusant le moteur de recherche et les membres de l'Open Handset Alliance pour utilisation illégale de la marque Android.

La plainte déposée par Erich Specht, un développeur de l'Illinois (Etats-Unis), pourrait avoir du sens. Selon Computerworld, ce dernier serait propriétaire de la marque Android depuis 2000. Deux ans après le dépôt du nom, l'US Patent and Trademark Office (USPTO), l'administration chargée de la gestion des brevets et des marques, a accordé à la société Android Data, détenue par Erich Specht, le droit exclusif de l'utilisation du terme 'Android'.

Néanmoins, l'histoire ne s'arrête pas là. La société Android Data disparaît en 2004, pour être recréée peu de temps après. Le nom de domaine de la société sur le Web, android-data.com, propriété de la société éponyme jusqu'en 2004 finit par ne plus lui appartenir. En 2007, Google, sur le point de lancer son système d'exploitation mobile, tente d'obtenir les droits pour l'exploitation du nom 'Android'. L'USPTO rejette sa demande un an plus tard.

Avec sa plainte, déposée devant le tribunal fédéral de Chicago, Erich Specht souhaite obtenir l'interdiction de la commercialisation des terminaux sous cette marque. Selon le plaignant, qui exploite les marques Android Data Corp. et Android's Dungeon, la présence de marques trop semblables sur le marché pourrait créer une confusion dans la tête des consommateurs et être dommageable pour ses affaires. En outre, Erich Specht réclame à la firme de Mountain View la somme de 2 millions de dollars de dommages et intérêts.

Cette affaire tombe au plus mal pour Google dont les premiers terminaux sous Android, le Magic et le Dream, tous deux fabriqués par le taïwanais HTC sont déjà en vente. La procédure pourrait quant à elle pousser les autres fabricants désireux de proposer des téléphones ou des netbooks sous Android (Dell, Samsung ou encore Nokia) à revoir leur agenda.

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