Green IT : Red Hat plus vert que Microsoft ?
Une série de tests effectués par notre confrère Network World tend à démontrer que le système d'exploitation Red Hat Enterprise Linux 5.1 (RHEL) permet de créer des serveurs consommant moins d'énergie que ceux équipés avec Windows Server 2008 Enterprise Edition.
Les mesures ont été effectuées sur quatre serveurs 1U de Dell, IBM et HP, avec des résultats quasi systématiquement en faveur de la RHEL. Si le gain n'est pas très important au repos, il peut dépasser les 10% en charge (suivant les machines).
La Suse Linux Enterprise 10 SP1 bat également Windows Server 2008 sur la plupart des tests, mais reste derrière la RHEL 5.1. La gestion avancée des processeurs intégrée au noyau 2.6 de Linux explique en partie cette avance.
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Red Hat marque la différence avec son concurrent Novell par sa contribution importante au projet www.lesswatts.org, sponsorisé par Intel. La compagnie rappelle également l'intérêt de PowerTop, qui permet de repérer les logiciels qui sortent trop souvent le processeur de ses modes d'économie d'énergie. De plus, la distribution a récemment intégré la gestion dynamique avancée de la fréquence des processeurs Intel, qui permet de surcadencer un coeur, en laissant l'autre au repos. La RHEL 5.2 devrait donc encore augmenter cet écart.
La firme espère aussi réduire la consommation des serveurs via l'utilisation de la virtualisation. Cette technique permet, par exemple, de regrouper les serveurs virtuels actifs sur un minimum de machines physiques (ce qui est pratique dans le cadre de centres informatiques). Red Hat compte enfin développer des pilotes paravirtualisés pour les systèmes d'exploitation Windows. Ils permettront à ces derniers de se montrer plus efficaces lorsqu'ils fonctionneront à partir de l'hyperviseur de la RHEL.
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