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HDS HUS VM une plateforme de virtualisation globale

Hitachi Data Systems (HDS) annonce la plate-forme de stockage unifiée HUS VM, comme la première du marché intégrant la virtualisation pour tous types de données - blocs, fichiers ou objets.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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HDS HUS VM une plateforme de virtualisation globale

Après le lancement au printemps dernier de son offre HUS 100, en entrée de gamme, HDS (Hitachi Data Systems, filiale à 100 % du groupe nippon) introduit une plateforme intermédiaire, très orientée virtualisation. Elle vient s'intercaler, en milieu de gamme, au dessus du HUS 150 et en dessous de la série haut de gamme VSP.  Elle vise donc les entreprises de taille moyenne (de 1000 salariés et plus).

La nouvelle offre Hitachi Unified Storage VM a comme point fort la capacité de virtualiser, gérer et unifier, sur une plateforme unique, les différents formats de données : blocs, fichiers et objets - y compris ceux provenant de fournisseurs concurrents.

« Cette nouvelle plateforme apporte les fonctionnalités de virtualisation existant sur notre haut de gamme VSP, comme la récupération d'espaces non utilisés, la gestion optimisée des unités SSD (ou flash-drives), le partitionnement automatique en fonction de la criticité des données (ou tiering) », nous a expliqué François Botton, responsable marketing produit de HDS France.

Les avantages, selon le constructeur, se résument ainsi :

  • une disponibilité des données garantie à 100 % ;
  • une réduction de 40 % du coût environnemental (par rapport à la concurrence) ;
  • une accélération de 90 % de la vitesse de migration des données ;
  • une baisse du coût total de possession (TCO) de 30 % par rapport aux systèmes non-virtualisés.

Une capacité d'adressage à 8 pétaoctets

La nouvelle plateforme, qui s'inscrit dans un format 5U, est supportée par la suite logicielle d'administration Hitachi Command. Il est possible de sécuriser les partitionnements à partit du profil et des droits des utilisateurs, jusqu'à verrouiller les volumes par environnements (Oracle, Exchange, SAP) ou par application.

« Il est possible de récupérer les données de toutes ces baies. Nous mettons à disposition un guide de compatiblité, qui référence l'essentiel des baies principales du marché : EMC, NetApp, 3Par, avec une connectivité Fibre channel, ou d'autres connectivités - dont FCoE, bien sûr », nous confirme François Botton.

La volumétrie cible est de 20 à 300 ou 400 téraoctets (au delà, la gamme VSP est censée prendre le relais). Deux types de volumétrie sont gérables:

  • en interne, avec les tiroirs HDS HUS : jusqu'à 1152 disques SSD ou des disques de 2,5 ou 3,5 pouces SAS à 6 Gb/s ;
  • en externe : 64 pétaoctets, « c'est à dire quasi illimité » ;  « jusqu'à 16.000 volumes unités logiques, au sein desquels il est possible de créer des systèmes de fichiers, avec possibilité d'agrégation à raison de plusieurs centaines de téraoctets, cela en maintenant une vue unique jusqu'à un total de 8 pétaoctets. »

Le prix du HUS VM commence à 150 k$, avec la tête de virtualisation, la connectivité Fibre Channel, cache mémoire (jusqu'à 250 Go en mémoire 'cache', avec seuil de 'réservation' paramétrable) et toute la pile logicielle de virtualisation. Avec la capacité d'évolution de la plateforme, le prix peut atteindre voire dépasser les 400 k$.

La configuration de base commence "diskless" : on peut se contenter de récupérer les disques existants provenant des précédentes générations (c'est le même microcode que sur  les VSP de HDS) ou des unités de constructeurs concurrents, comme HP, IBM. La disponibilité est annoncée pour ce 25 septembre.

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