HDS (Hitachi) vise le cloud de contenu et d'information
Paris La Défense - Réunissant clients et partenaires, pour la 2e année consécutive, HDS France a su déplacer les professionnels, plus de 500 inscrits à son Forum ce 24 janvier.
En ouverture, Emmanuel Villion, DG de HDS France, s'est félicité de la forte progression de la marque en France : le chiffre d'affaires a été doublé sur les quatre dernières années. La progression en 2011 a été de +23 % sur l'exercice fiscal 2010-2011. Et les neuf premiers mois de l'exercice en cours enregistreraient déjà un bond de +40 %. La filiale française se réjouit également d'engranger de nouvelles références prestigieuses comme Safran, La Poste, la Mairie de Paris, la Macif, GDF Suez, Caisse d'Épargne, RTL, Pôle Emploi, la SNCF, la Gendarmerie nationale, MMA. Et parmi ceux qui sont venus témoigner, citons AXA Tech, la CNAV, le CG77, Dassault Systèmes, Tereos, Vinci Construction. [cf. prochain article].
Autre motif de satisfaction : le support de partenaires solides et fidèles, tels que Cisco, Brocade, Bull, CommVault, VMware, Falconstore, Symantec. (liste non exhaustive !). Globalement, la compagnie réalise désormais 50 % de ses revenus dans le logiciel et les services (*).
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Une offre de management unifié
Dans ses nouvelles solutions, HDS met l'emphase sur la simplification de l'environnement des datacenters, avec une offre de 'management unifié' et une infrastructure virtualisée supportant tous les formats de données (structurées, non-structurées, semi-structurées et rich media), a expliqué Michel Alliel, directeur marketing produits & solutions.
Pour les étapes à suivre, HDS positionne la virtualisation, puis l'automatisation, la 'cloud readiness' et la 'sustainability'. Mais la nouveauté, après l'infrastructure cloud, c'est le concept de 'content cloud' puis de 'information cloud'. « Il s'agit de transformer les data en objets. Puis, avec l'information cloud, de s'ouvrir au big data, c'est-à-dire l'analytique sur l'ensemble des données ».
Le 'content cloud' est générateur de métadonnées ; il s'accompagne de services cloud qui visent à « délester les infrastructures primaires afin de les accueillir comme 'objets' dans l'information cloud ». Cette offre ne tombe pas du ciel : c'est le fruit de l'acquisition de Parascale.
Des 'machines virtuelles hardware' et une plateforme d'orchestration
Autre point fort rappelé ici : HDS a lancé des 'machines virtuelles hardware' -des racks qui ont notamment comme avantage de faire converger des 'fermes' Oracle, VMware et Microsoft Hyper V. Elles apportent une capacité de 64 cours pour 1 téraoctet de mémoire et 64 ports I/O. En complément, peuvent s'ajouter des serveurs lames en 'stand-by'.
HDS met également l'accent sur ses solutions datacenter ?'convergées', assemblées et précertifiées avec ses partenaires. Et pour gérer l'ensemble, arrive une plateforme d'orchestration, elle aussi convergente : Unified compute platform orchestration.
Avec ces solutions, HDS peut s'engager sur des économies d'échelle de 50 % grâce, entre autres, au 'provisioning' dynamique.
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S'agissant des différents formats de data, HDS a monté un projet pilote auprès d'un groupe hospitalier en Autriche - Klinikum - qui compte 3500 salariés, un groupe doté de 400 serveurs répartis dans 3 datacenters : il y a été développé un 'repository' capable d'administrer ses divers formats de documents : HTML, XML, PDF - et autour de l'imagerie médicale ; Dicom HL7, XLS, CDA.
Trois leviers pour faire des économies
En complément, Franck Didi, VP Europe des services, a proposé les phases suivantes : consolidation, virtualisation, automatisation, opérations 'policy based', self-service. - tout en légitimant le découpage classique : design, 'build', 'run', maintenance & support.
Selon lui, les économies dans le domaine du stockage viennent concrètement de trois leviers :
- la rationalisation : à partir d'un audit, la traque des doublons, la cartographie des contenus, par types de données ;
- la classification des datas qui doit conduire à une stratégie par classe de données, selon qu'il s'agisse de SAN, NAS ou de formats 'content' ; avec des seuils de performances, des seuils de disponibilité RPO/RTO ; tout ceci pouvant être géré par un outil de 'dynamic tiering' (adopté par Dassault Systèmes) ;
- la réduction des espaces alloués avec l'outil SRS et le dispositif 'Zero page reclaim'.
À retenir aussi que HDS publie ses tableaux de bord et KPI, et s'engage sur des gains mesurables escomptés. Les managers de HDS France rappellent qu'ils disposent d'un 'service operation center' à Antony, comme à Londres et aux États-Unis.
« La virtualisation se présente de plus en plus comme une migration silencieuse des données, en y intégrant la portabilité des scripts. Ce sont là des points essentiels pour la transformation des datacenters », a conclu Franck Didi.
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(*) Dans son allocution d'ouverture, Randy DeMont (Executive VP global sales services) a communiqué quelques chiffres clés : le groupe Hitachi compte 360.000 salariés dans le monde et son chiffre d'affaires, en 2011, a atteint 112 milliards, dont 16 % pour HDS (donc près de 18 milliards de dollars). La progression annuelle de HDS a été de +18 %.
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