HDS : Notre objectif est de construire l'infrastructure de demain
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Bertrand Le Quellec et François Botton, Product Marketing Managers chez HDS France, reviennent pour nous sur les dernières annonces Hitachi.
HUS VM tout flash qui peut atteindre le million d'IOPS ; HUS stockage unifié ; HNS NAS ; et UCP pour associer le compute au stockage, HDS nous a gratifiés d'un volume d'annonces riche, avec de nouvelles plateformes plutôt destinées au cloud privé et réunies sous le label Hitachi Unified. Lire « HDS dévoile 3 plateformes de stockage pour le cloud ».
Bertrand Le Quellec et François Botton, Product Marketing Managers chez HDS France, ont répondu à nos questions.
Silicon.fr : Les nouvelles solutions de HDS intègrent le flash. Comment vous différenciez-vous de vos concurrents ?
Bertrand Le Quellec : Notre approche n'est pas celle des SSD traditionnels. Ils sont intégrés aux environnements modulaires et nous associons les disques et l'optimisation. A l'origine déclinés sur du très haut de gamme, nous les mettons aujourd'hui à disposition du plus grand nombre, avec un coût plus abordable.
François Botton : Notre objectif est de construire l'infrastructure de demain, de la décliner dans la grande entreprise, mais également d'en faire un point d'entrée pour les grosses PME/PMI, celles qui stockent quelques centaines de téraoctets ou plus, comme la Mairie de Paris. La mise en place des infrastructures convergentes permet de couvrir de 100 à plus 1000 VM (machines virtuelles).
BLQ : Dans la logique du cloud, l'optimisation du coût consiste à faire fonctionner la règle économique du cloud, ce qui permet de proposer des infrastructures cloud au meilleur prix. Avec nos nouvelles offres, nous rendons abordable une infrastructure privée de type premium.
FB : Ce qui n'empêche pas actuellement le flash de rester plus cher. Mais nous devons regarder le coût économique dans le temps, avec la capacité de compression des données, la réduction des dépenses sur les coûts énergétiques. Et nous sommes plus capacitifs que les standards du marché.
Vos annonces montrent également que vous tendez à verticaliser certaines de vos offres.
BLQ : C'est en effet une de nos stratégies, avec des solutions dédiées SAP HANA, VMware, Microsoft Hyper-V, etc. Nous adressons la mutualisation des infrastructures de cloud, ainsi que les nouveaux types d'applications, afin d'offrir une couverture maximale.
Mais vous n'évoquez pas le Big Data ?
BLQ : Nous avons une offre sur les fichiers, avec Hitachi Data Discovery Suite, qui est associée à nos solutions NAS et à la gestion de contenu. Nous dépassons également l'écosystème Hitachi avec des offres orientées fichiers, Hadoop et Lustre. En parallèle, nos solutions UCP tout-en-un sont destinées à l'intégration des systèmes de fichiers Hadoop qualifiés par Hitachi.
FB : Pour résumer, nous proposons soit un environnement Big Data Hadoop 100 % Hitachi, soit un environnement Hadoop non Hitachi, en assurant le design d'une plateforme Hadoop avec les outils des éditeurs. Dans le modèle UCP d'architecture unifiée, nous disposons d'une solution validée Cloudera Hadoop.
BLQ : Le Big Data est fluctuant en fonction des pays. Il n'y en a pas beaucoup en France, où nous sommes plus sur la prospection et l'évangélisation. Evangélisation ne veut pas dire que nous sommes aux débuts ! Nous constatons des demandes d'offres et de cotations, nous sommes en discussion avec des offres marketing validées, ce qui signifie que nous allons sortir une offre commerciale. Et puis, qu'il s'agisse de l'administration, des équipements, ou de l'auto-gestion, des clients commencent à monter leur propre infrastructure flash, avec l'analytique et les mécanismes serveurs tout-en-un.
A propos de votre architecture unifiée, en France nous vous connaissons moins sur ce marché.
FB : Nos offres convergentes UCP sont intégrées à 100 % par Hitachi dans nos labs et centres de distribution. Ce sont des configurations qui sont livrées installées, avec UCP Director pour l'orchestration de l'infrastructure VMware. Nous annonçons également Select. Ce sont des modèles de référence, avec tests de prévalidation, par exemple Exchange, qui allient la configuration matérielle, l'interopérabilité du design, et l'intégration par le partenaire.
Les solutions convergentes apportent la capacité de faire travailler des solutions ensemble, avec la réduction de la capacité, la déduplication sans impact de performance sur les nouveaux NAS, la compression en ligne sur flash, tout en étant plus efficaces sur la place consommée.
Justement, la mémoire flash se répand sur vos infrastructures. Quelle place y occupe-t-elle ?
JB : Nous avons deux types clients : le full flash en temps réel, pour lequel le stockage n'est plus une limite ; et le tiering pour les grosses volumétries, avec un tier 'premier' en accès, pour les données peu utilisées mais à remonter à instant 't' en tier premier.
BLQ : Les applications gourmandes, par exemple le VDI, sont énormément consommatrices d' I/O sur le lancement, ou encore l'analyse temps réel, pour laquelle nous raccourcissons le batch. Aujourd'hui, le flash reste cher, c'est pourquoi nos clients s'équipent pour 1/3 de flash, associé à du dynamic tiering. A quand la réduction du prix des disques flash ? A la fin 2013 viendront les disques 3,2 To pour une capacité multipliée par 4, et les disques 6,4 To sont dans la roadmap.